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22/03/2017

tract hebdo

Un « petit candidat », mais de grandes idées anticapitalistes !

Affiche-POUTOU2017-BAT.jpgLes « principaux candidats » ont débattu ensemble sur TF1 il y a quelques jours. Le Pen y a montré sa démagogie raciste. Fillon sa volonté de casser tous les droits des salariés. Macron son projet de liberté complète, c’est-à-dire de supprimer toutes les protections des salariéEs. Hamon et Mélenchon ont, eux, distillé des propositions qui ne sont pas en réelle rupture avec l’ordre existant, en particulier sur la question du chômage et des salaires. Le débat était ennuyeux car il faisait l’impasse sur les solutions radicales qu’il faut mettre en œuvre pour sortir de la crise.

1) Interdire les licenciements, partager le temps de travail, fixer le SMIC à 1700 euros nets.

Une partie des travailleurs ne trouve pas d’emploi, tandis que d’autres souffrent au travail. Il faut partager la tâche, répartir le travail entre toutes et tous, avec 32 heures hebdomadaires sans diminution de salaire. Les 60 milliards de dividendes distribués en 2016 par les entreprises du CAC 40 représentent 2 millions d’emplois à 1700 euros par mois.

2) Réquisitionner les banques et les grandes entreprises, planifier l’économie

La logique de la concurrence et du profit détruit les services publics, casse les droits des salariéEs et met en danger la planète. Il faut mettre sous le contrôle des travailleurs les grandes entreprises qui font tourner l’économie pour décider démocratiquement des priorités, de ce qui doit être produit et comment.

3) Donner le contrôle à ceux qui font tourner la société


Un « petit candidat », mais de grandes idées anticapitalistes !

Affiche-POUTOU2017-BAT.jpgLes « principaux candidats » ont débattu ensemble sur TF1 il y a quelques jours. Le Pen y a montré sa démagogie raciste. Fillon sa volonté de casser tous les droits des salariés. Macron son projet de liberté complète, c’est-à-dire de supprimer toutes les protections des salariéEs. Hamon et Mélenchon ont, eux, distillé des propositions qui ne sont pas en réelle rupture avec l’ordre existant, en particulier sur la question du chômage et des salaires. Le débat était ennuyeux car il faisait l’impasse sur les solutions radicales qu’il faut mettre en œuvre pour sortir de la crise.

1) Interdire les licenciements, partager le temps de travail, fixer le SMIC à 1700 euros nets.

Une partie des travailleurs ne trouve pas d’emploi, tandis que d’autres souffrent au travail. Il faut partager la tâche, répartir le travail entre toutes et tous, avec 32 heures hebdomadaires sans diminution de salaire. Les 60 milliards de dividendes distribués en 2016 par les entreprises du CAC 40 représentent 2 millions d’emplois à 1700 euros par mois.

2) Réquisitionner les banques et les grandes entreprises, planifier l’économie

La logique de la concurrence et du profit détruit les services publics, casse les droits des salariéEs et met en danger la planète. Il faut mettre sous le contrôle des travailleurs les grandes entreprises qui font tourner l’économie pour décider démocratiquement des priorités, de ce qui doit être produit et comment.

3) Donner le contrôle à ceux qui font tourner la société

Les politiciens au pouvoir n’ont jamais travaillé de leur vie à part, comme Macron, avec les banquiers. Il faut supprimer la fonction présidentielle, limiter le salaire des élus au salaire moyen des travailleurs, 2200 euros, permettre la révocation des élus, instaurer une démocratie directe dans les entreprises et dans les quartiers populaires pour décider de comment la société doit tourner.

4) Mettre au-dessus de tout la solidarité et l’égalité

Le Pen veut taper sur les immigrés ou les musulmans, pour réduire les droits de tout le monde. L’état d’urgence a jeté la suspicion sur les musulmans et réprimé les jeunes des quartiers populaires et les militants. Nous voulons la fin de l’état d’urgence, le désarmement de la police, la suppression de toutes les lois racistes et islamophobes, l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation.

Cette campagne présidentielle n’apportera aucune solution à nos problèmes. Nous refusons de voir le FN devenir le premier parti du pays, comme nous refusons de subir les politiques antisociales qu’elles soient mises en œuvre par la droite comme par la gauche pour le compte du grand patronat.

Avec Philippe Poutou, ouvrier et candidat pour la rupture avec le capitalisme, nous voulons exprimer le ras-le-bol des classes populaires contre cette société, pour que celles-ci prennent leurs affaires en main. Nous voulons construire un force politique pour nos mobilisations quotidiennes, pour porter le projet d’une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les oppressions.

Dans ces élections comme dans les luttes, porter la voix de notre camp social, défendre l'espoir qu'un autre monde reste possible.

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