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29/10/2016

tract hebdomadaire NPA

Ecraser les oppriméEs, protéger les puissants :

le monde à l’envers !

drapeaux aux vents npa.jpegLe démantèlement du camp de réfugiés à Calais est donc terminé. Les migrants ont été dispersés dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) temporaires dans plus de 80 départements. Sans qu’il n’y ait aucune garantie sur ce qui pourra leur arriver d’ici quelques mois. Un symbole de la misère du monde et de l’hypocrisie du pouvoir.

Une « mise à l’abri humanitaire » des réfugiés, vraiment ?

Le ministre de l’intérieur Cazeneuve et l’ancienne dirigeante des Verts Emmanuelle Cosse ont parlé d’une « mise à l’abri humanitaire ». Pour le gouvernement, l’humanitaire signifie donc : laisser plusieurs milliers de personnes à la limite de la survie dans le bidonville de Calais pendant des mois, réprimer à l’occasion, et accueillir au mieux 5000 Syriens, alors que la Suède en accueille 50 000 et l’Allemagne plus d’un million.


Ecraser les oppriméEs, protéger les puissants :

le monde à l’envers !

drapeaux aux vents npa.jpegLe démantèlement du camp de réfugiés à Calais est donc terminé. Les migrants ont été dispersés dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) temporaires dans plus de 80 départements. Sans qu’il n’y ait aucune garantie sur ce qui pourra leur arriver d’ici quelques mois. Un symbole de la misère du monde et de l’hypocrisie du pouvoir.

Une « mise à l’abri humanitaire » des réfugiés, vraiment ?

Le ministre de l’intérieur Cazeneuve et l’ancienne dirigeante des Verts Emmanuelle Cosse ont parlé d’une « mise à l’abri humanitaire ». Pour le gouvernement, l’humanitaire signifie donc : laisser plusieurs milliers de personnes à la limite de la survie dans le bidonville de Calais pendant des mois, réprimer à l’occasion, et accueillir au mieux 5000 Syriens, alors que la Suède en accueille 50 000 et l’Allemagne plus d’un million.
Le gouvernement a trouvé les moyens de mettre sur pied en très peu de temps un hangar et 3000 m2 de terrain pour faire transiter les migrants avant leur évacuation, alors qu’il n’avait fourni aucune aide jusqu’ici. Il a aussi trouvé 1300 CRS pour démanteler le camp alors qu’il n’a pas fourni le minimum d’aide humaine. Il a trouvé des milliers de places en CAO alors qu’il continue à refuser d’accueillir des hommes et des femmes qui fuient la guerre ou la misère. Tout cela montre que ce qui manque pour accueillir les migrants, ce ne sont pas les moyens, mais la volonté
politique. Heureusement, des manifestations de soutien aux migrants ont eu lieu dans de nombreuses villes en France, pour la liberté de circulation et d’installation, pour un logement et un travail pour toutes et tous. Pour que ce soit la solidarité qui reprenne le dessus et non le racisme. Et
qu’on arrête de se tromper de cible : s’il y a du chômage, c’est d’abord parce que le grand patronat bien français continue à licencier pour ;faire toujours plus de profit, pour engraisser les actionnaires. Pas à cause des réfugiés, ni des immigrés.

Une police « maltraitée » ? Au service de qui ?

Pendant des mois, le gouvernement n’a pas seulement fait la chasse aux réfugiés, aux sans-papiers. Il a aussi réprimé les manifestations contre la loi Travail en traitant les opposants comme des délinquants. Les procès contre de nombreux syndicalistes continuent. A Air France comme à Amiens, la solidarité heureusement a pu se manifester. Mais la question reste posée : à quoi servent la justice, et la police ? A protéger les puissants, et à traquer les pauvres et toutes celles et
ceux qui osent protester. Plus la crise sociale s’aggrave, plus les prisons se remplissent, et plus l’Etat pénal se renforce. Jusqu’où allons-nous accepter cette situation ? Ce n’est pas un hasard si le gouvernement n’a pris aucune sanction contre les policiers qui réclament un permis de tuer plus étendu au nom de la « légitime défense ». Ils défilent cagoulés la nuit sur la place publique en toute impunité, parfois armés… Quand ce sont ses hommes de main qui se révoltent, le pouvoir est manifestement beaucoup plus indulgent qu’avec les autres manifestants.

A nous d’imposer d’autres solutions !

Changer la société devient une urgence absolue. Les capitalistes pillent les ressources de la planète, mènent des guerres aux quatre coins du monde, ferment les frontières aux plus pauvres, répriment dès que l’on proteste. Ils n’ont aucune solution viable pour notre avenir. Le seul moyen d’en sortir, c’est de nous en occuper nous-même. C’est nous la classe ouvrière, le monde du travail, qui faisons marcher l’économie et toute la société. Nous avons les moyens d’appliquer nos propres solutions, collectives, solidaires. Mais il nous manque encore une volonté commune pour le faire. Prenons le temps d'en débattre et de nous organiser. C’est difficile, mais c’est ça ou la barbarie.

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