09/05/2014
tract hebdomadaire NPA
Non à l'Europe de l'austérité et du chômage, vive la solidarité des travailleur-E-s et des peuples.
Dans la campagne pour les élections européennes du 25 mai, entre le PS, cette droite qui se dit socialiste, la droite qui se prétend populaire ou la droite nationaliste et extrême, on ne sait à qui revient la palme d'or de la démagogie. Les uns nous vantent la France dans l’Europe, les autres la France hors de l'Europe, les uns et les autres nous baratinent, ils ne pensent qu'à leurs propres intérêts et à ceux des classes possédantes qu'ils servent ou rêvent de servir et se fichent éperdument de ceux du monde du travail.
Ni la peste ni le choléra...
Non à l'Europe de l'austérité et du chômage, vive la solidarité des travailleur-E-s et des peuples.
Dans la campagne pour les élections européennes du 25 mai, entre le PS, cette droite qui se dit socialiste, la droite qui se prétend populaire ou la droite nationaliste et extrême, on ne sait à qui revient la palme d'or de la démagogie. Les uns nous vantent la France dans l’Europe, les autres la France hors de l'Europe, les uns et les autres nous baratinent, ils ne pensent qu'à leurs propres intérêts et à ceux des classes possédantes qu'ils servent ou rêvent de servir et se fichent éperdument de ceux du monde du travail.
Ni la peste ni le choléra...
Hollande qui fête ses deux ans à l’Élysée vient de découvrir à l'horizon « le retournement économique » qui devrait se traduire « par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d'achat par une baisse des impôts ». Il n'a pas osé rajouter à cette mauvaise blague cynique l'inversion de la courbe du chômage... Déjà, à l’occasion du 14 juillet 2013, il avait eu une apparition, « la reprise, elle est là ». Chacun connaît la suite et plus personne ne croit à ce discours de cartomancienne destiné à nous bluffer.
La droite ironise mais tout ce qu'elle veut c'est encore plus d'austérité, de cadeaux au patronat, d'attaques contre les travailleur-E-s. Marine Le Pen prétend parler au nom des classes populaires en dénonçant le PS, l'UMP pour défendre la rupture avec l'euro, le repli national, le chauvinisme, la xénophobie et le racisme qui va avec. Un piège !
Le piège du nationalisme
Quand le PS et l'UMP qui ont construit l'Europe capitaliste, l'Europe du chômage et de l'austérité, ou le FN qui veut en sortir, nous parlent de la France, c'est aux patrons, aux banques et aux multinationales qu'ils pensent, à leurs profits, leurs privilèges. Ces derniers savent parfaitement ignorer les frontières pour mettre les salariés en concurrence, abaisser le coût du travail, trouver des investissements juteux ou des marchés.
Et bien évidemment, l'extrême-droite qui vante le repli sur l'hexagone serait bien incapable de s'y opposer. Tout ce qu'elle veut, c'est enfermer les travailleur-E-s dans la prison des frontières pour mieux les livrer à l'exploitation du capital mondialisé, les soumettre à la concurrence globalisée...
Ne pas s'abstenir de faire notre politique
Face à tous ces boniments, les travailleurs, les classes populaires ont tout intérêt à dire leur mot, à exprimer leur colère, leur révolte. Les grands partis craignent l'abstention qui leur enlève toute légitimité, mais il faut qu'ils craignent surtout notre colère, nos luttes et nos mobilisations. C'est le seul langage qu'ils comprennent, celui du rapport de force. S'abstenir, c'est leur laisser les mains libres. Voter anticapitaliste, c'est leur dire clairement que nous refusons cette Europe de l'austérité et du chômage, l'Europe du PS et de l'UMP comme nous refusons la France capitaliste, le repli national.
C'est leur dire que nous ne comptons que sur nous mêmes pour changer les choses, en finir avec la dictature de la finance et ouvrir la perspective d'une Europe de la coopération et de la solidari
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