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04/12/2013

NPA :combattre le racisme

Faire front contre le racisme

logo npa rouge .jpgLes reculs sociaux imposés par le patronat et les gouvernements de droite et de gauche s’accompagnent d’une offensive réactionnaire qui flatte et encourage les préjugés xénophobes et racistes.

Quand Christiane Taubira est traitée de singe, la condamnation doit être unanime. Et quand Manuel Valls excluent les Rroms « qui ne vivent pas comme nous », elle devrait l’être tout autant ! De même, il ne faut laisser passer aucun de ces propos qui excluent, insultent, rabaissent en raison de l’origine, de la couleur de la peau ou de la religion. Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit.

Laisser dire le racisme conduit à laisser faire les violences physiques contre les étrangers, les agressions contre les femmes musulmanes. C’est encourager les attaques contre les plus déshérités, les plus démunis. C’est encourager la politique du bouc émissaire pour dévoyer le mécontentement populaire.

Les gouvernements passent, le racisme et les discriminations restent !


 

Faire front contre le racisme

logo npa rouge .jpgLes reculs sociaux imposés par le patronat et les gouvernements de droite et de gauche s’accompagnent d’une offensive réactionnaire qui flatte et encourage les préjugés xénophobes et racistes.

Quand Christiane Taubira est traitée de singe, la condamnation doit être unanime. Et quand Manuel Valls excluent les Rroms « qui ne vivent pas comme nous », elle devrait l’être tout autant ! De même, il ne faut laisser passer aucun de ces propos qui excluent, insultent, rabaissent en raison de l’origine, de la couleur de la peau ou de la religion. Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit.

Laisser dire le racisme conduit à laisser faire les violences physiques contre les étrangers, les agressions contre les femmes musulmanes. C’est encourager les attaques contre les plus déshérités, les plus démunis. C’est encourager la politique du bouc émissaire pour dévoyer le mécontentement populaire.

Les gouvernements passent, le racisme et les discriminations restent !

Il y a 30 ans des marcheurs et marcheuses partaient de Marseille pour dénoncer les crimes racistes et les violences policières, revendiquer la fin des discriminations, exiger, entre autre, la carte de séjour unique de 10 ans. Le 3 décembre 1983, leur marche contre le racisme et pour l’égalité des droits était accueillie par une manifestation de 100 000 personnes à Paris.

Cette marche avait ouvert un espoir. Mais les promesses de Mitterrand sur le droit de vote aux étrangers, renouvelées par Hollande en 2012, restent lettre morte. La chasse aux Rroms est ouverte en permanence sur tout l’hexagone que le ministre de l’intérieur soit de droite comme Brice Hortefeux ou « socialiste » comme Manuel Valls. Les réfugiés et les sans-papiers restent traqués comme des criminels. Et le quotidien des banlieues reste marqué par les discriminations, la disparition des services publics et la répression policière comme seule réponse au désespoir.

Contre le racisme imposer des mesures concrètes.

D’abord mettre fin à l’impunité pour les crimes racistes et les violences policières, combatte toutes les discriminations, en finir avec les discriminations dans le droit à l’emploi et à l’éducation L’égalité des droits c’est évidemment le droit de vote à toutes les élections pour toutes celles et tous ceux qui résident ici.

Celles et ceux qu’on appelle sans-papiers sont maintenus dans l’illégalité par une législation de plus en plus exigeante. Certains sont venus au péril de leur vie, comme le rappellent les drames comme celui de Lampedusa, fuyant la misère, la guerre ou la répression. Leur situation ne profite qu’à ceux qui les exploitent, les sous-paient, les logent dans des taudis pour des loyers exorbitants. Leur régularisation est la première mesure pour leur permettre de vivre dignement et sans crainte.

Le combat antiraciste, la lutte pour unir les victimes de la crise, pour la solidarité

La lutte contre le racisme est l’affaire de toutes et tous, de ses victimes directes comme de l’ensemble des exploitéEs et des oppriméEs qu’il divise pour détourner leur colère contre les étrangers et épargner les vrais responsables de la crise.

Au lieu de ramper devant les dirigeants du CAC40, comme le fait le gouvernement

Hollande, il faut s’attaquer aux intérêts du patronat et à sa soif de profits qui plongent des millions d’hommes et de femmes dans la précarité, le chômage, la misère et le désarroi créant ainsi le terreau de la haine. Ne nous laissons pas diviser. Construisons à travers les mobilisations et les luttes notre unité, notre solidarité quelles que soient notre origine, notre couleur de peau !

3 décembre 2013

 

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