Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/05/2013

tract hebdomadaire NPA

Nos retraites attaquées : réagir vite et fort !

drapeaux aux vents npa.jpegLe gouvernement obéit aux injonctions libérales de la Commission Européenne et prépare une nouvelle contre réforme des retraites. La propagande est en marche sur le déficit des régimes de retraites, les sacrifices à consentir pour les sauver, les « mesures inévitables à prendre de toute urgence » !

Un terrain risqué pour le gouvernement.

Une retraite décente, qui permette de profiter de la vie après le travail, et mette chacun et chacune à l'abri d'une vieillesse dans la misère, est un droit élémentaire. Ce droit est déjà mis à mal, en particulier pour les femmes dont les pensions ne représentent en moyenne que 62 % de celles des hommes ce qui amène 22 % des femmes âgées à être menacées par la pauvreté. Mais le gouvernement sait que la défense de ce droit a donné lieu aux puissantes mobilisations sociales de 1995, 2003 et 2010.

Le coup du dialogue social.


 

Nos retraites attaquées : réagir vite et fort !

drapeaux aux vents npa.jpegLe gouvernement obéit aux injonctions libérales de la Commission Européenne et prépare une nouvelle contre réforme des retraites. La propagande est en marche sur le déficit des régimes de retraites, les sacrifices à consentir pour les sauver, les « mesures inévitables à prendre de toute urgence » !

Un terrain risqué pour le gouvernement.

Une retraite décente, qui permette de profiter de la vie après le travail, et mette chacun et chacune à l'abri d'une vieillesse dans la misère, est un droit élémentaire. Ce droit est déjà mis à mal, en particulier pour les femmes dont les pensions ne représentent en moyenne que 62 % de celles des hommes ce qui amène 22 % des femmes âgées à être menacées par la pauvreté. Mais le gouvernement sait que la défense de ce droit a donné lieu aux puissantes mobilisations sociales de 1995, 2003 et 2010.

Le coup du dialogue social.

Alors, pour donner un vernis de légitimité à la réforme qu'il veut faire adopter à l'automne, le gouvernement embringue les organisations syndicales dans une négociation avec le patronat, une conférence sociale qui se tiendra les 20 et 21 juin.

Le Medef est ravi. La méthode des conférences sociales lui convient à merveille. La première a débouché sur l'ANI devenu loi de flexibilisation du travail qui lui donne entière satisfaction. Laurence Parisot passe à l'offensive. Elle réclame une réforme « sans tabou » , un allongement de la durée de cotisation à 43 ans d’ici 2020 et un recul de l’âge légal à « au moins 65 ans à l’horizon 2040 » !

Faire payer les retraitéEs ou faire travailler plus longtemps les salariéEs : c'est NON !

Plusieurs pistes sont envisagées par le gouvernement : l'augmentation de la CSG pour les retraitéEs de 6,6 à 7,5%, la fin de l'indexation des pensions sur l'inflation, un nouvel allongement jusqu'à 44 annuités de la durée de cotisation nécessaire pour toucher une pension complète.

 

Ces solutions ne sont pas nouvelles, depuis 20 ans la durée de cotisations n'a pas cessé d'augmenter (de 37,5 à 41,5 annuités en 2015) et le niveau des pensions recule. Loin de sauver les retraites elles les détruisent et font le lit des systèmes privés, liés à la finance.

Nos retraites ne sont ni trop élevées, ni trop longues !

Ce sont les rentrées qui sont trop faibles minées par le chômage, par les bas salaires, par les exonérations de cotisations.

En prenant sur les profits, en créant des emplois et en augmentant les salaires, il y a les moyens de garantir le droit à la retraite à 60 ans maximum, à 55 ans pour les salariéEs ayant subi des travaux pénibles, avec 75 % du salaire brut, calculé sur les six meilleurs mois de salaire, avec 37,5 annuités de cotisation maxi.

Gouvernement et patronat ont, ensemble, un plan de bataille pour imposer un nouveau recul. A nous de nous réunir dans nos syndicats et associations pour préparer la riposte, refuser le piège du dialogue social, discuter d'un plan pour une contre-offensive afin de mettre un coup d'arrêt à une politique entièrement dévouée au Medef contre les salariés.

Le 14 mai 2013

 

 

 

Les commentaires sont fermés.