09/01/2013
tract hebdomadaire NPA
Et si en 2013 on arrêtait de payer la crise ?
Le gouvernement nous avait promis « le changement ». L’année 2013, en tout cas, fait apparaître de sérieux changements concernant les prix. Le gaz augmente de 2,5% (+ 76% en sept ans…), l’électricité de 2,5%, les prix dans la grande distribution de 1%, les transports en commun d’environ 2,5%. Pour la deuxième année consécutive, le barème de l’impôt sur le revenu est gelé, ce qui, mécaniquement, fait passer des centaines de milliers de salariés dans la tranche supérieure. L’augmentation est en moyenne de 2% mais, surtout, ce sont, comme l’an dernier, environ 200 000 foyers non imposables qui vont payer des impôts. Ce sont donc les plus pauvres qui trinquent le plus.
Nos deux poches sont vidées
Et si en 2013 on arrêtait de payer la crise ?
Le gouvernement nous avait promis « le changement ». L’année 2013, en tout cas, fait apparaître de sérieux changements concernant les prix. Le gaz augmente de 2,5% (+ 76% en sept ans…), l’électricité de 2,5%, les prix dans la grande distribution de 1%, les transports en commun d’environ 2,5%. Pour la deuxième année consécutive, le barème de l’impôt sur le revenu est gelé, ce qui, mécaniquement, fait passer des centaines de milliers de salariés dans la tranche supérieure. L’augmentation est en moyenne de 2% mais, surtout, ce sont, comme l’an dernier, environ 200 000 foyers non imposables qui vont payer des impôts. Ce sont donc les plus pauvres qui trinquent le plus.
Nos deux poches sont vidées
Globalement, l’augmentation des prix, l’inflation, serait d’environ 2% pour l’année 2012. Peut-être un peu moins si l’on comprend les « baisses » des prix du carburant et des téléphones portables… c’est-à-dire des ventes pour lesquels les patrons nous volent clairement depuis des années.
On nous prend donc d’un côté, mais aussi du côté des salaires. Le SMIC n’a augmenté que de 0,3%, soit 3 centimes de l’heure. Il s’établit à 1121euros nets pour 35 heures hebdomadaires. Comme s’il était possible de vivre décemment avec de si bas salaires. Les chiffres des salaires moyens semblent même montrer une baisse des salaires pour les ouvriers et une stagnation pour les employés, sans parler des femmes, qui touchent toujours 20% de salaire en moins que les hommes.
Combattre le chômage et les licenciements
La baisse de nos revenus, c’est aussi l’augmentation phénoménale du chômage. Il aurait augmenté de 10,8%, à 4,9 millions de demandeurs d’emplois. Le nombre de chômeurs de plus de trois ans aurait augmenté de 20%, ce qui veut dire que certains salariés ont perdu toute possibilité de retrouver un travail.
Les causes sont essentiellement les non-renouvellements de CDD, c’est-à-dire des licenciements déguisés, et les licenciements directs, à l’image du secteur automobile, de Virgin, Sanofi, etc. Des mobilisations existent aujourd’hui contre les licenciements. Les soutenir, y participer, défendre l'idée qu'elles doivent converger est une des priorités pour les militantEs du NPA car il faut inverser le rapport de forces.
Pour faire face à la crise, il faut imposer au gouvernement et au patronat des mesures vitales : interdire les licenciements, aligner les salaires sur l’augmentation des prix, 300 euros de plus pour tous immédiatement et créer un million d’emploi dans la fonction publique.
12:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
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