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30/10/2012

Tract Hebdomadaire NPA

Face à l'offensive patronale, préparons la riposte !

logo npa rouge .jpgCette semaine l’épisode du feuilleton « les patrons ne manquent pas d’air ! » est écrit par les dirigeants des plus grandes entreprises regroupés dans l'Association française des entreprises privées (AFEP).

 Les patrons osent tout…

Ils lancent un appel à François Hollande dans lequel ils proposent « un pacte pour relancer la croissance et l'emploi ». Ils revendiquent 60 milliards d’euros d’économie sur le budget de l’Etat, 30 milliards de baisse du coût du travail et la baisse de l'impôt sur les sociétés. 


Face à l'offensive patronale, préparons la riposte !

logo npa rouge .jpgCette semaine l’épisode du feuilleton « les patrons ne manquent pas d’air ! » est écrit par les dirigeants des plus grandes entreprises regroupés dans l'Association française des entreprises privées (AFEP).

      Les patrons osent tout…

Ils lancent un appel à François Hollande dans lequel ils proposent « un pacte pour relancer la croissance et l'emploi ». Ils revendiquent 60 milliards d’euros d’économie sur le budget de l’Etat, 30 milliards de baisse du coût du travail et la baisse de l'impôt sur les sociétés.  

Ils s’effarouchent sur le déficit mais réclament encore plus de cadeaux fiscaux c’est ce qu’ils appellent « un environnement fiscal favorable et stable ». Pour satisfaire leur obsession de baisser le coût du travail, ils veulent tout simplement transférer une part de leurs cotisations, c’est à dire de nos salaires, sur une augmentation de la TVA de 19,6% à 21% et faire payer le reste par l’Etat. Ils veulent aussi licencier plus facilement mais l’emballent dans « un dialogue social (…) pour permettre aux entreprises de s'adapter aux aléas de la conjoncture ».

Et quand ils ne veulent rien changer, ils prétendent qu’il faut « rester pragmatique dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qu'il s'agisse de réduire nos émissions de CO2 ou notre exposition à la production d'électricité d'origine nucléaire. »

Ils se permettent même l’hypocrisie de proposer de soumettre les rémunérations des dirigeants à un vote consultatif de l'assemblée générale annuelle des actionnaires alors que l’AMF (autorité des marchés financiers) vient de révéler que les revenus des PDG sont encore en augmentation pour 2011.

Le gouvernement n’ose rien leur refuser !

Non seulement Jean-Marc Ayrault, a été le premier chef de gouvernement à se rendre à une université d'été du Medef, mais le jour même de la sortie de l’appel il déjeune avec une partie des signataires, les patrons de Solvay, GDF Suez, Air Liquide, Vallourec et Imerys !

Sur le fond, le gouvernement reprend à son compte les principales revendications du patronat.

Il promet une réforme de la compétitivité, il hésite entre un choc ou une trajectoire, mais le but reste le même, réduire les salaires en réduisant les cotisations patronales. Sous forme de CSG ou de TVA, la différence sera de toute façon payée par la population. Son budget s’applique à réduire le déficit en détruisant les services et les emplois publics, en coupant dans les budgets sociaux mais en évitant soigneusement toute réforme fiscale qui ferait enfin payer les plus riches et taxerait sérieusement les revenus du capital.

Pourtant le patronat en réclame toujours plus ! Il sait profiter de toutes les occasions. Comme le disait Stephen Odell PDG Ford Europe en mars 2010 « Une période de crise vous autorise à tout faire, tout ce que vous ne feriez pas à d’autres moments »

Les patrons défendent leurs intérêts, ils mènent la lutte de classe pour leur camp.

A nous d’en faire autant !

 

 

 

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