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08/09/2012

Tract NPA Etudiant

drapeaux aux vents npa.jpegC'est la rentrée ! Les vacances sont finies et nous devons faire face à une difficile réalité : le coût de la vie étudiante a augmenté de 12 % depuis 2008, et continue d'augmenter, des filières universitaires fusionnent ou sont fermées faute de moyens, et nos conditions d'études se détériorent davantage. En effet, les tutorats pour les premières années perdent des moyens, les TD sont surchargés et le prix du restaurant universitaire augmente encore...


drapeaux aux vents npa.jpegC'est la rentrée ! Les vacances sont finies et nous devons faire face à une difficile réalité : le coût de la vie étudiante a augmenté de 12 % depuis 2008, et continue d'augmenter, des filières universitaires fusionnent ou sont fermées faute de moyens, et nos conditions d'études se détériorent davantage. En effet, les tutorats pour les premières années perdent des moyens, les TD sont surchargés et le prix du restaurant universitaire augmente encore...

 

 

Il est normal d'attendre des réponses venant du gouvernement qui nous avait promis du changement. Mais il ne fait que poursuivre l'œuvre des gouvernements sarkozystes qui l'ont précédés. Pendant que nous regardons nos conditions d'études se dégrader, le gouvernement préfère s'occuper d'expulser des camps de Roms.

 

 

Cette année, 400 000 suppressions d'emplois dans le privé sont prévues. Assorties au non remplacement de deux fonctionnaires sur trois, elles ne nous laissent pas beaucoup d'espoir d'une insertion facile, rapide et durable sur le marché de l'emploi après nos études. La réponse des ministres à cette crise de l'emploi a été d'aller à l'université d'été du Medef pour rassurer les patrons... Et pour les jeunes ?

 

 

Quand le gouvernement nous parle de chômage chez les jeunes, c'est pour annoncer la création d'emplois toujours plus précaires, avec un joli nom : les « contrats d'avenir », réservés aux jeunes. Il s'agit de contrats qui seront majoritairement signés en CDD de 3 ans et pour lesquels l'Etat prend à sa charge 75 % du salaire de l'employé. Concrètement : on produira pour le compte de l'entreprise, qui engrangera des bénéfices grâce à nous mais notre salaire sera essentiellement payé par l'Etat. Donc quand l'Etat ne nous payera plus, au bout de 3 ans, notre contrat ne sera pas renouvelé et un autre jeune prendra notre place !

 

 

Il est grand temps de dire stop ! Les étudiants ont aussi le droit d'être pris en compte dans les priorités de l'Etat. Pour ça, il faut se mobiliser pour faire entendre notre voix. Nous voulons un emploi stable et correctement rémunéré à la sortie de nos études : nous refusons donc les contrats d'avenir et tout autre contrat précaire, c'est un CDI que nous voulons ! Nous voulons plus de moyens pour pouvoir réussir nos études.. Et nous allons nous faire entendre ! Pour ça, nous appelons à manifester le mardi 9 octobre aux côtés des salariés qui défendent leurs emplois.

 

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