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16/07/2012

Défense de la Réanimation Hôpital de Briançon

Association Citoyenne de Défense de l’Hôpital Public

de Briançon

CR succinct de la rencontre ACDHPB avec l’ARS-PACA

le 13/7/2013 à la Préfecture de Gap.

Une délégation de 4 personnes de notre association a été reçue par le Directeur Général de l’ARS-PACA et la Directrice adjointe, à l’issue de la réunion des officiels, pendant une heure.

Le DG nous a fait le point sur la situation financière de l’hôpital de Briançon


Association Citoyenne de Défense de l’Hôpital Public

de Briançon  35 rue Pasteur 05100 Briançon

Membre de la Coordination Nationale

des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité

CR succinct de la rencontre ACDHPB avec l’ARS-PACA

le 13/7/2013 à la Préfecture de Gap.

Une délégation de 4 personnes de notre association a été reçue par le Directeur Général de l’ARS-PACA et la Directrice adjointe, à l’issue de la réunion des officiels, pendant une heure.

Le DG nous a fait le point sur la situation financière de l’hôpital de Briançon

·        Emprunts passés renégociés et pris en charge par Etat et ARS

·        Reste un déficit structurel de 10% par an sur un budget annuel de 40M€

·        Son souci est de résorber ce déficit structurel insupportable selon lui !

 Il préconise de restructurer l’établissement et de remplacer le service de réanimation par une activité de surveillance continue qui serait suffisante selon lui….

Pour lui le problème est financier et la solution privilégiée par l’ARS est le regroupement en grandes structures.

Il considère aussi que le battage « médiatico-politico-syndicalistique et associatif… » est créateur d’inquiétudes…

Premières réactions de notre part :

·        Concernant le déficit structurel, dans l’application de la T2A des compensations sont prévues tous les ans depuis le début de sa mise en place

 ·        Une surveillance continue n’a rien à voir avec une réa : ce ne serait plus du tout le même niveau d’hôpital !

·        c’est bien son arrêté du 30/1/2012 prévoyant la fermeture de la réa de Briançon qui crée l’inquiétude, chacun ses responsabilités ! (la presse, les élus et les organisations jouent heureusement leur rôle !).
 L’échange s’est poursuivi et nous avons constaté que nous maitrisions mieux ce dossier d’hôpital de montagne isolé : des incohérences dans le discours de l’ARS et des phrases échappées à la Directrice telle que « bien sur, sans médecins réanimateurs plus de maternité » !

Grande nouvelle : nous devrions nous satisfaire de l’assurance (on nous l’avait déjà fait) que la réa ne fermerait « pas avant 2014 » c’est à dire si on comprend bien : pas avant fin 2013

·        Concernant notre recours hiérarchique, le ministère de la santé nous répondrait avant l’échéance du 30 septembre…

·        Le ministère diligenterait une enquête de l’IGAS. Monsieur Deroubaix s’en remettrait alors à ses conclusions.

 Pour finir, nous avons insisté sur les faits suivants :

·        l’urgence du problème de recrutement de médecins réanimateurs

 ·        demandé pourquoi l’ARS ne peut pas faire elle-même cette étude : si on attend  les résultats de l’IGAS la réa sera fermée avant par manque de médecins.

 ·        la responsabilité du Directeur Général de l’ARS-PACA vis à vis de la vie des patients (étude du CHU de Poitiers : minimum 13 morts supplémentaires par an et sans doute plus selon une nouvelle étude sortie en juin) s’ il persiste dans son projet de priver les citoyens d’un service vital existant.

 ·        . Dès maintenant, nous lui avons demandé de revenir sur sa décision, sans attendre l’avis d’une commission ou du ministère de la santé, car c’est lui qui a écrit que l’on fermerait la réa de Briançon, il en a le pouvoir de par ses fonctions.

 Fin de la réunion 19h45, les citoyens de Briançon et de Gap venus nous soutenir devant la préfecture depuis 16h30 étaient encore présents et nous leur avons rapporté l’essentiel de ce qui avait été dit et nos exigences.

 Ils avaient pu entendre une heure avant la restitution de leur député Joël Giraud. Ce dernier avait demandé en séance de différer les mutations de médecins tant qu’une solution de remplacement n’était pas trouvée.

 Nous avons aussi rencontré la presse à leur sortie, après nous, et recoupé les informations.

 Le 15/7/2012 Rédaction Hervé Cotonnec, coordonnateur de l’ACDHPB

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