20/06/2012
Tract Hebdomadaire NPA
Ici comme en Grèce…
Ensemble contre l'Austérité
La page est donc tournée. Sarkozy et sa bande sont virés et c'est très bien. François Hollande a la majorité absolue, sans même avoir besoin des autres forces qui se situent dans la majorité présidentielle, EELV et le Front de gauche. Mais la vague rose parlementaire ne correspond pas à une mobilisation populaire. Le PS a surtout profité d'un mode de scrutin antidémocratique et des rivalités entre l'UMP et le FN. L'abstention record, plus de 44%, en particulier dans les quartiers et les cités populaires, parmi les jeunes exprime la méfiance du monde du travail vis à vis de la gauche libérale.
Les pleins pouvoirs… pour le changement ou l'austérité ?
Ici comme en Grèce…
Ensemble contre l'Austérité
La page est donc tournée. Sarkozy et sa bande sont virés et c'est très bien. François Hollande a la majorité absolue, sans même avoir besoin des autres forces qui se situent dans la majorité présidentielle, EELV et le Front de gauche. Mais la vague rose parlementaire ne correspond pas à une mobilisation populaire. Le PS a surtout profité d'un mode de scrutin antidémocratique et des rivalités entre l'UMP et le FN. L'abstention record, plus de 44%, en particulier dans les quartiers et les cités populaires, parmi les jeunes exprime la méfiance du monde du travail vis à vis de la gauche libérale.
Les pleins pouvoirs… pour le changement ou l'austérité ?
Le PS a les pleins pouvoirs, il a tous les moyens de mettre en œuvre le changement promis. Ce n'est pas ce qui s'annonce. Le futur gouvernement n’aura d’autre politique que de s‘adapter aux rapports de forces dominants, aux intérêts des groupes financiers et industriels. Alors que la récession s'annonce avec les plans de licenciements, l'aggravation du chômage le gouvernement n'a pas d'autres réponses que les effets de manche de Montebourg. Dès maintenant il est emporté dans la tourmente de la crise de l’Europe capitaliste. Hollande se plie au traité budgétaire concocté par Merkel et Sarkozy pour imposer à tous les peuples la règle d’or de l’austérité. Il prétend mettre en œuvre une politique de croissance mais tout en restant dans le cadre de la concurrence, de la course à la rentabilité financière, du retour aux équilibres budgétaires par l’austérité. Ce sera encore aux travailleurs, à la population de payer la note.
Rassembler contre l’austérité
Ce n'est pas cela qu'attendent toutes celles et tous ceux qui ont viré Sarkozy et sa bande. Ils ont voulu mettre fin à une politique entièrement soumises aux intérêts des riches, des possédants, des financiers. Mais Hollande se situe dans la continuité. Le changement auquel aspire la grande majorité de la population ne pourra se faire qu'en allant bien plus loin sans laisser les démagogues de droite et d'extrêmes droite dévoyer le mécontentement.
L’heure est au rassemblement de toutes les forces, de toutes celles et tous ceux qui refusent l’austérité en une opposition de gauche au gouvernement, une opposition qui organise les mobilisations pour la défense des droits sociaux et démocratiques du monde du travail.
Les élections législatives qui avaient lieu en Grèce, elles aussi, dimanche dernier apportent la démonstration que face au camp des partis qui veulent imposer l’austérité et les exigences de la BCE et du FMI, il n’y a pas d’autre issue que de construire le rassemblement des forces qui refusent ces diktats pour mettre en place un gouvernement s’appuyant sur les mobilisations populaires pour annuler la dette, refuser l’austérité, remettre en cause la dictature de la finance.
Ici, comme en Grèce, il n’y a pas d’autre politique pour les travailleurs et les classe populaires que de prendre leurs affaires en main.
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