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16/02/2012

Tract Hebdomadaire NPA

Grèce : vers l’explosion sociale !

 

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La Grèce est quasi paralysée par un soulèvement populaire contre le chantage du FMI, de la Banque Centrale Européenne et de l’Union Européenne, chantage relayé par le Premier ministre Lucas Papadémos qui menace la population de « chaos économique » si elle n’accepte pas un nième plan d’austérité.

 

 

 

Austérité sans fin


Grèce : vers l’explosion sociale !

 

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La Grèce est quasi paralysée par un soulèvement populaire contre le chantage du FMI, de la Banque Centrale Européenne et de l’Union Européenne, chantage relayé par le Premier ministre Lucas Papadémos qui menace la population de « chaos économique » si elle n’accepte pas un nième plan d’austérité.

 

 

 

Austérité sans fin

 

Dimanche 12 février, les députés grecs ont voté un nouveau plan d'austérité de 3,3 milliards d'euros. La potion est tellement amère que des ministres ont démissionné et que des députés ont refusé de la voter.

 

Le plan comprend une réduction de 22 % du salaire minimum et de 32 % pour les jeunes de moins de 25 ans, qui ne toucheront plus que 512 euros brut par mois, le licenciement de 15.000 fonctionnaires, une baisse de 15 % des retraites complémentaires.

 

Ces mesures scandaleuses s’ajoutent aux mesures d’austérité prises en continu depuis deux ans : suppression des primes et réduction des 13ème et 14ème mois dans la fonction publique et sur les retraites, hausse de 4 % de la TVA, abaissement du seuil d'imposition à 5.000 euros par an, remise en cause des conventions collectives, privatisation des entreprises publiques...

 

Tous secteurs confondus les salaires ont baissé de 15 %, la population s’appauvrit, le nombre de SDF explose, comme celui de celles et ceux qui n’ont plus accès aux soins…

 

 

 

Dette sans fond

 

Tous les trois ou quatre mois, le FMI, la Banque Centrale Européenne, l’Union Européenne exigent du peuple grec de nouveaux « efforts » afin de « mériter » un nouveau prêt. Mais, comme les sommes prêtées ne servent qu’à rembourser les emprunts aux banques à des taux qui sont du vol pur et simple (31 % pour des emprunts sur 10 ans !), c’est un cercle infernal. Les soi-disant aides n’aident en réalité que les grandes banques et les établissements financiers en particulier allemands et français, mais servent de prétexte à une austérité toujours plus cruelle envers les salariéEs, les retraitéEs, les jeunes….

 

 

 

«  C’est eux ou nous ! »

 

Depuis des mois et des mois, la population résiste. Les manifestations se succèdent. Les initiatives de solidarité avec les sans logis, les pauvres se multiplient.

 

Ces derniers jours, la mobilisation a redoublé avec la grève générale de 48 heures. Pendant que 199 députés votaient le plan d’austérité, 80.000 personnes manifestaient à Athènes et des dizaines de milliers dans les différentes villes du pays réclamant la démission du gouvernement et du Parlement. La seule réponse à été une répression policière particulièrement brutale. Les ministères du travail, de l’économie, de la santé… des conseils régionaux, des mairies, un centre électrique, des hôpitaux… ont été ou sont occupés.

 

Le peuple grec est le premier à être confronté un recul social de cette ampleur. Il résiste et a besoin de tout notre soutien.

 

 

 

Là bas comme ici

 

La Grèce est le laboratoire des politiques d’austérité qui sont mises en place petit à petit dans tous les pays. En France, les mesures d’austérité prises ces dernières semaines, comme la « TVA antisociale » et la possibilité de réduire les salaires par le plan « compétitivité-emploi », sont dans cette lignée.

 

Pour le NPA, il faut construire une grande mobilisation unitaire contre l’austérité et imposer des mesures d’urgence contre la crise, des mesures que Philippe Poutou défend pour l’élection présidentielle :

 

- L’annulation de la dette et la réquisition des banques,

 

- L’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous sans perte de salaire,

 

- Le salaire minimum à 1700 euros nets, 300 euros d’augmentation pour tous.

 

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