19/11/2011
Collectif Mariage d'Aspres-sur-Buëch
Collectif Mariage d'Aspres-sur-Buëch Gap le 14/11/2011
COMMUNIQUE DE PRESSE
MARIAGE SANS PAPIER ASPRES SUR BUECH :
DEJA 1 AN
DE CRIMINALISATION DE L’ACTION CITOYENNE
Le 10 novembre 2010, la Police des Frontières des Hautes Alpes tentait pour la seconde fois d'arrêter le jour de son mariage un jeune sans papier, à la Mairie d'Aspres-Sur-Buëch.
Une soixantaine d'amis, citoyens et militants ont défendu ce jour là dans une action pacifique et déterminée le droit pour ce jeune couple de se marier.
Face à cette solidarité, les policiers n'ont pas hésité à faire usage de la violence, allant jusqu'à lancer des gaz lacrymogènes sur la foule et la mariée, enceinte de surcroît.
Quatre mois plus tard, Joël BROCHIER militant RESF était convoqué à la gendarmerie et interrogé dans le cadre d'une enquête préliminaire pour « outrages, menaces et violences à agents de la force publique ». Il risque 3 ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende.
Un rassemblement fut organisé le jour de la convocation à la gendarmerie pour dénoncer ses accusations dénuées de tout fondement qui jettent le discrédit sur les militants, citoyens, parents, amis, venus soutenir un jeune couple et son droit légitime au mariage.
Toutes les personnes présentes à Aspres sur Buech qui ont été entendues depuis par la gendarmerie ont unanimement témoigné de l’irréalité des faits reprochés à Joël et condamné les violences policières subies ce jour là.
Collectif Mariage d'Aspres-sur-Buëch Gap le 14/11/2011
COMMUNIQUE DE PRESSE
MARIAGE SANS PAPIER ASPRES SUR BUECH :
DEJA 1 AN
DE CRIMINALISATION DE L’ACTION CITOYENNE
Le 10 novembre 2010, la Police des Frontières des Hautes Alpes tentait pour la seconde fois d'arrêter le jour de son mariage un jeune sans papier, à la Mairie d'Aspres-Sur-Buëch.
Une soixantaine d'amis, citoyens et militants ont défendu ce jour là dans une action pacifique et déterminée le droit pour ce jeune couple de se marier.
Face à cette solidarité, les policiers n'ont pas hésité à faire usage de la violence, allant jusqu'à lancer des gaz lacrymogènes sur la foule et la mariée, enceinte de surcroît.
Quatre mois plus tard, Joël BROCHIER militant RESF était convoqué à la gendarmerie et interrogé dans le cadre d'une enquête préliminaire pour « outrages, menaces et violences à agents de la force publique ». Il risque 3 ans d’emprisonnement et 45.000 € d’amende.
Un rassemblement fut organisé le jour de la convocation à la gendarmerie pour dénoncer ses accusations dénuées de tout fondement qui jettent le discrédit sur les militants, citoyens, parents, amis, venus soutenir un jeune couple et son droit légitime au mariage.
Toutes les personnes présentes à Aspres sur Buech qui ont été entendues depuis par la gendarmerie ont unanimement témoigné de l’irréalité des faits reprochés à Joël et condamné les violences policières subies ce jour là.
Voila qu’un an après, alors que la situation de Farid est régularisée, qu’il a reçu de la part de la préfecture des Hautes-Alpes une lettre lui souhaitant bienvenue en France, le Procureur de la République demande un complément d’enquête et re convoque Joël à la gendarmerie, de Briançon cette fois…..
Cette enquête ne vise qu’à stigmatiser et à criminaliser l'action citoyenne, politique, militante et humaniste.
Nous, simples citoyens, militants associatifs, politiques ou syndicaux, nous déclarons solidaires de Joël BROCHIER.
Nous appelons l’ensemble des citoyens à un rassemblement le jour de la convocation de Joël, mercredi 23 novembre 2011à 13h30, devant la gendarmerie de Briançon, (caserne Major Chandelier, 12 rue pasteur, 05100 Briançon) pour exiger l'arrêt immédiat des poursuites
Un co-voiturage sera organisé le 23 novembre au départ de Gap à entre 11h45 et 12h Parking du Bocage , avenue Emile Didier, 05000 GAP
Faire respecter un droit ne peut pas devenir un délit !
19:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
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