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28/10/2011

Communiqué des faucheurs volontaires en réponse à Laurent Wauquiez *

Non, M. le Ministre, s’opposer aux OGM n’est pas « stupide et réactionnaire »

 Collectif-43-sans-OGM.jpg

Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), qu’ils soient obtenus par mutagénèse ou par transgénèse, ne sont pas un simple problème de stratégie dans la guerre entre firmes semencières, ou entre les agricultures intensives des continents Européen et Américain.

Ils posent toute une série de questions, qui sont d’ordre agronomique, environnemental, sanitaire, économique et démocratique. À ces questions, les scientifiques et les politiques n’ont pas apporté de réponses claires. Une très large majorité de la population (près de 80%) l’exprime par un refus massif de voir les OGM entrer dans les assiettes et dans les champs.


Non, M. le Ministre, s’opposer aux OGM n’est pas « stupide et réactionnaire »

 

Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), qu’ils soient obtenus par mutagénèse ou par transgénèse, ne sont pas un simple problème de stratégie dans la guerre entre firmes semencières, ou entre les agricultures intensives des continents Européen et Américain.

Ils posent toute une série de questions, qui sont d’ordre agronomique, environnemental, sanitaire, économique et démocratique. À ces questions, les scientifiques et les politiques n’ont pas apporté de réponses claires. Une très large majorité de la population (près de 80%) l’exprime par un refus massif de voir les OGM entrer dans les assiettes et dans les champs.

Collectif-43-sans-OGM.jpg Qualifier les actions des Faucheurs Volontaires d’OGM de « stupide et réactionnaire » comme l’a fait M. Wauquiez semble caricatural, voire méprisant. Hier comme aujourd’hui, les faucheurs volontaires sont des lanceurs d’alerte. Par leur action, ils nous interpellent sur les manquements de l’État dans la gestion des risques écologiques et sanitaires. Ils s’appuient sur les principes de prévention et de précaution qui fondent les Droits de l’Environnement et de la Santé Publique.

Notre société ne peut se passer d’une recherche publique de qualité, innovante et indépendante. Être « du côté du progrès » ne signifie pas pour autant que l’État doive soutenir toutes les orientations de la recherche, même si celle-ci se fait en région, et même si elle contribue à l’excellence internationale. Les orientations de la recherche doivent être des décisions citoyennes, alimentant des projets de société.

Les conséquences des biotechnologies dans l’agriculture doivent être évaluées sans concession, en considérant avant tout la sécurité alimentaire des pays du Nord comme du Sud, et les producteurs qui en vivent.

Collectif sans OGM 43

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