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30/06/2011

Communiqué de l’assemblée de Syntagma (28/06)


Ils sont condamnés à l’annulation et nous à la victoire !

 


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Des milliers de manifestants ont répondu à l’appel des syndicats et du mouvement des places à la grève générale de 48h pour l’annulation du programme à moyen terme dans la rue.

Avec la rage de ceux qui ont raison et en ayant comme arme de défense unique nos corps et la détermination dictée par le « jusqu’ici ! », on s’est rassemblé devant le bastion de la honte (Parlement) à la place de Syntagma.



Ils sont condamnés à l’annulation et nous à la victoire !

 


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Des milliers de manifestants ont répondu à l’appel des syndicats et du mouvement des places à la grève générale de 48h pour l’annulation du programme à moyen terme dans la rue.

Avec la rage de ceux qui ont raison et en ayant comme arme de défense unique nos corps et la détermination dictée par le « jusqu’ici ! », on s’est rassemblé devant le bastion de la honte (Parlement) à la place de Syntagma. Nos voix se sont réunies avec les voix des indignés et déterminés de Calamata, de toute la Péloponnèse, de Corfu et de Canée. Elles se sont réunies avec Thessalonique et toute la Grèce du nord, avec tous ceux ne désirant pas la disparition de leurs vies et ne cessant pas devant les pseudo-dilemmes du gouvernement, de la « troika » et des banquiers.

L’attitude de la police, du bras répressif de la politique du mémorandum et du programme à moyen terme –même si attendue- a été tout à fait scandaleuse : un tir écrasante des gaz lacrymogènes (même à la station de secours de la place), des manifestants blessés (plus de 270), encerclement et menace d’évacuation de la place, des démonstrations de poing chimique et militaire. Mais dans le vide…

Le monde, nous tous, en contournant et en surmontant les nuages de la répression et le catastrophe environnementale politique, nous avons pris les choses en mains ! C’était l’heure ! Avec du football, avec de la danse, de la musique et des chaînes de solidarité au centre de la place, nous l’avons réoccupé en obligeant les forces de repression à céder ! Malgré la vidange de gaz chimiques, l’ensemble des manifestants insiste : Nous ne partirons pas s’ils ne partent pas !

Et il faut ne pas oublier : Ceux qui nous étouffent au gaz lacrymogène vont être étouffés par notre indignation ! On continue les 48 heures dans la rue.

Tous et toutes au concert à 18h [à Syntagma] et au blockage demain matin à 8h !

Les memoranda peuvent tomber ! C’est soit eux, soit nous !



et vu que c’est nous qui avons raison, il n’y a qu’une réponse à ce dilemme :

C’est nous ! Jusqu’à la victoire !



L’assemblée populaire de Syntagma, le 28/06/2011

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