Tract de la Bastille

À Madrid, à Athènes, au Caire comme à Paris

Indignons nous, révoltons nous !

 

Depuis le 15 mai, le peuple espagnol se soulève pour exiger une réelle démocratie et s'opposer aux mesures d'austérité appliquées par les principaux partis au service des pouvoirs financiers. La jeunesse a entraîné toutes les victimes de la crise, qui refusent un avenir de chômage et de précarité.

 

Un mouvement international

À Madrid, à Athènes, au Caire comme à Paris

Indignons nous, révoltons nous !

 

Depuis le 15 mai, le peuple espagnol se soulève pour exiger une réelle démocratie et s'opposer aux mesures d'austérité appliquées par les principaux partis au service des pouvoirs financiers. La jeunesse a entraîné toutes les victimes de la crise, qui refusent un avenir de chômage et de précarité.

 

Un mouvement international

 

Ce mouvement a pris la forme d’occupation de places publiques dans les grandes villes d’Europe, s’inspirant des moyens d’actions employées dans les révolutions arabes, en Tunisie et en Égypte.

Aujourd’hui, ces mouvements prennent une dimension internationale. En Espagne, les occupations se poursuivent, malgré la répression policière, comme à Barcelone le week-end dernier. Ils ont été rejoints par les Grecs, qui occupent à plusieurs dizaines de milliers la place Syntagma à Athènes. C’est également le cas à Lisbonne au Portugal. En France, des rassemblements ont été mis en place dans plusieurs villes (Lyon, Paris, Toulouse, Bordeaux, Bayonne, Rouen, Brest, Angoulême, Perpignan...) avec la volonté de construire un mouvement similaire.

À Paris, nous avons été plus de 2500 personnes à nous rassembler le dimanche 29 mai sur la Place de la Bastille. À l’issue du rassemblement, les « forces de l'ordre » sont intervenues violemment pour évacuer la place et empêcher l’organisation d’un campement autour des marches de l’opéra Bastille. Depuis, la place est occupée en permanence par les gendarmes mobiles et les CRS qui empêchent tout rassemblement ! Une partie de la place est interdite d'accès. Nous refusons cette logique d’intimidation, et continuerons par tous les moyens qui nous paraissent nécessaires à construire un mouvement démocratique, pacifique et auto-organisé.

 

Un mouvement contre les conséquences de la crise

 

Nous vivons dans un monde soumis à des politiques de rigueur, imposées par le marché et les organismes internationaux (FMI, Banque mondiale, etc.), qui engendrent chômage de masse, précarité, pauvreté, disparition des services publics... Les révoltes qui ont lieu au sud de la Méditerranée et désormais au sud des Pyrénées, montrent que le ras-le-bol est trop fort pour accepter docilement toujours plus de sacrifices.

Le dimanche 19 juin aura lieu une journée internationale de mobilisation, à l’appel du mouvement espagnol. C’est une occasion unique de faire converger partout dans le monde nos colères et notre indignation.

 

Nous appelons tous ceux et celles qui n'en peuvent plus du chômage, de la précarité, des bas-salaires, des privatisations, celles et ceux qui refusent de payer les crises économiques, sociales, écologiques, à nous rejoindre dans la rue le 19 juin et faire entendre notre voix.

 

Un mouvement ouvert à tou-te-s !

 

D'ici là, nous vous invitons à participer aux assemblées générales qui ont lieu régulièrement Place de la Bastille.

Jeunes, travailleurs, citoyens, ce mouvement n’appartient à personne car il concerne tout le monde. Rejoignez-nous !

 

La crise c'est eux, la solution c'est nous !

 

Assemblée Générale : dimanche 5 juin à 17h, place Beaubourg métro Rambuteau

 

Dimanche 19 juin : manifestation internationale des Indignés

(Lieu à préciser)