Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/05/2011

Tract Hebdomadaire NPA : semaine 18

300 euros de plus pour tous par mois !
De l'argent, il y en a... dans les poches du patronat !

    DSCN6057.JPG
Les inégalités sociales se creusent en France
D'après les chiffres publiés par l'Insee la semaine dernière, les riches sont de plus en plus riches. Entre 1996 et 2008, les « revenus du patrimoine » ont augmenté de 11% par an. Pendant ce temps, les pauvres sont devenus de plus en plus pauvres ! Depuis 2004, « le niveau de vie des personnes les plus modestes a cessé d'augmenter alors que celui des plus aisées a continué sa progression. Ce sont les privés d'emplois qui sont les plus touchés par la hausse de la pauvreté ». 35% d'entre eux vivent avec moins de 950 euros par mois.


300 euros de plus pour tous par mois !
De l'argent, il y en a... dans les poches du patronat !

    DSCN6057.JPG
Les inégalités sociales se creusent en France
D'après les chiffres publiés par l'Insee la semaine dernière, les riches sont de plus en plus riches. Entre 1996 et 2008, les « revenus du patrimoine » ont augmenté de 11% par an. Pendant ce temps, les pauvres sont devenus de plus en plus pauvres ! Depuis 2004, « le niveau de vie des personnes les plus modestes a cessé d'augmenter alors que celui des plus aisées a continué sa progression. Ce sont les privés d'emplois qui sont les plus touchés par la hausse de la pauvreté ». 35% d'entre eux vivent avec moins de 950 euros par mois.
Les salariés en ont assez de se serrer la ceinture
Pour la grande majorité de la population, c'est le 10 du mois que les difficultés commencent. Dans le privé, les salariés doivent se contenter d'augmentations faméliques et dans la fonction publique, les salaires sont bloqués pour la deuxième année consécutive. De plus en plus de salariés expriment leur ras-le-bol. Dans de nombreux secteurs, l'automobile, la construction, la grande distribution, l'agro-alimentaire, les grèves se succèdent, souvent victorieuses. Les salariés ne veulent plus être sacrifiés sur l'autel des profits.
Ce n'est vraiment pas la crise pour tout le monde !
La presse vient de  publier le palmarès annuel des salaires des patrons du CAC 40. La palme d'or du plus grand exploiteur revient au PDG de Michelin dont le revenu a fait un bond de 505% pour atteindre 4,5 millions d'euros.  Au total, en 2010 ces 40 patrons se sont partagé 93,3 millions d'euros. Soit l'équivalent du salaire annuel de plus de 6 000 travailleurs payés au smic.
Ces chiffres, dans un contexte d'appauvrissement généralisé des classes populaires, sont choquants. Ils ne donnent pourtant qu'une idée approximative de ce que touchent réellement ces grands patrons. Rémunération directe, bonus, stock-options s'additionnent pour des PDG qui, chaque mois, voient des millions d'euros tomber dans leur tiroir-caisse personnel. Le PDG de Vinci, Xavier Huillard, par exemple, qui affiche 2,2 millions d'euros de revenus en 2010, a gagné aussi - en plus ! - en octobre de la même année 846 000 euros en vendant des stock-options.
Prendre sur les profits pour augmenter les salaires
Augmenter tous les salaires de 300 euros net, avec un minimum de 1500 euros nets pour toutes et tous, que l’on soit au chômage, en activité ou à la retraite c'est en prenant l'argent dans les poches du patronat que l'on peut y arriver !  Pour cela, il faudra un sacré rapport de forces en faveur du monde du travail, c'est certain. Préparons-nous dès maintenant à un nouveau « tous ensemble », répandons l'idée autour de nous qu'il y en marre des bagarres isolées. Les patrons ne lâcheront rien sans qu'on leur fasse suffisamment peur. C’est bien un nouveau partage des richesses, imposé par nos luttes, que nous revendiquons, pour ceux d’en bas.

Une victoire peut-être pour Obama mais certainement pas pour les peuples et la paix.


 “Justice est faite” a prétendu Obama en annonçant devant toutes les télévisions du monde qu'Oussama Ben Laden avait été tué par un commando américain au Pakistan. Bush s'est empressé de se réjouir de cette  “victoire pour l'Amérique”, Sarkozy a salué un “événement majeur de la lutte mondiale contre le terrorisme”,  le ministre des affaires étrangères italien a vanté “la victoire du bien contre le mal ”...
Toute cette propagande ne masque pas qu’il a fallu dix ans la plus grande puissance mondiale et ses alliés pour venir à bout du responsable des attentats du 11 septembre 2001. Et surtout elle ne fera pas croire que la mort de Ben Laden puisse enrayer la révolte et la violence qu'engendre leur propre politique.
Il ne s'agit pas de verser une larme sur Ben Laden. Les attentats du 11 septembre contre le World Trade Center à New York ne servaient en rien les intérêts des peuples opprimés. Bien au contraire, ils donnaient des armes à l'impérialisme pour justifier sa politique militariste. Ils témoignaient par contre du mépris de Ben Laden et d'Al Quaïda pour la vie humaine, un mépris tout aussi grand que celui des Etats qu'ils prétendaient combattre.

Une créature de l'impérialisme
Enfant de la bourgeoisie, Ben Laden fréquente les milieux intégristes et fait ses premiers pas dans le terrorisme sous la houlette des services secrets américains en Arabie saoudite. Il se met à leur service aux côtés des talibans contre les armées de l'URSS qui occupent alors l'Afghanistan. Après la guerre du Golfe et l'envoi massif de troupes américaines en Arabie saoudite, il se retourne contre ses anciens maîtres.
Sa mort suscite joie et nationalisme au sein d'une parti de l'opinion américaine mais à l'inverse elle fait de lui un martyr au regard de millions d'hommes et de femmes souffrent du pillage de leurs richesse, de l'humiliation de la domination des grandes puissances.
Dix ans après le 11 septembre, les USA et leurs alliés de l'OTAN s'enlisent dans la guerre en Afghanistan et gardent des milliers de soldats en Irak, pays qu'ils ont ruiné, détruit pour préserver leur domination sur le monde, contrôler le pétrole.

Solidarité entre les peuples
En difficulté à cause de sa politique au service des banques et de la finance contre la population, sa prétendue “ victoire ” donne à Obama une nouvelle popularité. Mais à quel prix? Lui qui voulait incarner la rupture avec la guerre des civilisations de Bush et la propagande contre l'axe du mal se retrouve dans la même posture que son ancien adversaire. Les illusions sont finies.
Face au déferlement de propagande et d'autosatisfaction aveugle des grandes puissances, il reste une bonne nouvelle, celle de la révolte des peuples du monde arabe pour la démocratie et la liberté, leur lutte pour leur droit  à l'autodétermination, à décider de leur propre sort contre tous les dictateurs et les terroristes qui veulent les soumettre.

Les commentaires sont fermés.