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29/10/2010

communiqué NPA

RETRAITES : UNE CONTREREFORME DE PLUS QUI AGGRAVE LA CRISE SOCIALE ET LA CRISE ECOLOGIQUE.

DE CETTE SOCIETE LA, ON N'EN VEUT PAS!

 

affiche dollar terre.jpg« La mobilisation qui se généralise contre Sarkozy ne porte pas seulement sur les retraites, mais sur l'ensemble de son bilan. Et au delà du bilan de Sarkozy, ce sont les conséquences de la mondialisation libérale et la crise qui s'en est suivi, qui sont remises en cause par ceux qui en souffrent: le chômage, les inégalités, la destruction des services publics, la misère…

 

Le NPA n'oublie pas que ce bilan n'est pas seulement catastrophique sur le plan social, sur le plan des droits humains, des libertés et de la démocratie, il est aussi catastrophique du point de vue de la crise écologique.

Le Grenelle de l’environnement s’est révélé finalement n’être qu’une manœuvre politique de récupération, qui n’a trompé que ceux qui ont accepté de faire un bout de chemin avec Sarkozy et Borloo.

Sous la houlette du gouvernement, la politique énergétique de la France se réduit à la recherche du profit maximum pour les grandes entreprises de l’énergie privatisées, qui contribuent au réchauffement climatique aussi bien qu’à la prolifération nucléaire tout en exploitant sans pitié leurs salariés : EDF, Gaz de France, AREVA, TOTAL

Le soutien des institutions européennes et plus ou moins ouvertement des gouvernements au développement de la culture des OGM contre la volonté de la grande majorité de la population, comme l’application coordonnée de réformes sur les retraites contre la volonté du plus grand nombre, démontre à l’évidence au service de quels intérêts ils se sont placés.

 

La seule issue qu’ils proposent à leur propre crise, c’est une croissance économique bien aléatoire et qui de toute façon, détruit l’environnement comme les emplois et aggrave sans cesse les inégalités sociales.

La reforme des retraites est une aberration. Face à la crise sociale et écologique de notre époque, l’heure n’est pas à travailler plus pour produire plus mais à travailler moins pour travailler tous. Travailler tous à la production de biens et de services socialement utiles et compatible avec les ressources limitées de la planète. L’heure n’est pas à la mise en place de systèmes individuels de protection sociale et de retraites qui poussent chacun à travailler plus pour s’assurer un avenir, mais aux renforcements des structures de mutualisation qui nous protègent collectivement.

Notre refus d’accepter la crise écologique comme une fatalité est une raison de plus, une raison tout aussi fondamentale de vouloir en finir avec ce système injuste et condamné. Cette société là on n'en veut pas!

En ces temps de lutte, l’espoir d’un changement radical de société sur le plan écologique comme sur tous les autres plans est porté par tous ceux, jeunes, vieux, travailleurs du public comme du privé, qui rejettent l’obéissance aveugle aux exigences du capital et cherchent ensemble à inverser le rapport de force pour enfin enrayer la dégradation continue de nos conditions d’existence. »

 

Commentaires

d’accepter la crise écologique comme une fatalité est une raison de plus, u

Écrit par : pandora bracelet | 29/10/2010

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