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24/03/2010

Après le 23 mars, on continue

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Après la claque électorale, mettons KO ce gouvernement !

Le gouvernement sort affaibli des élections régionales. Rejeté par les classes populaires, Sarkozy est affaibli dans son propre camp. Son hégémonie sur l’UMP et la droite est fortement ébranlée, ce qui explique son souci de redonner à son gouvernement une assise plus large à droite. De même, l’extrême droite qu’il croyait avoir siphonnée a repris de la vigueur, redoublant la pression pour une politique raciste et sécuritaire.
La situation de crise à l’échelle européenne va se maintenir dans les mois qui viennent. La faible croissance, le  peu de dynamisme des marchés intérieurs vont amener les dirigeants capitalistes à accentuer les politiques de restructuration, de recherche de gains de productivité par des mécanismes déjà à l’œuvre : réduction d’effectifs par licenciements ou non remplacement des départs en retraite, blocage des salaires, délocalisation d’activités... La politique menée par l’UE vis-à-vis de la Grèce  annonce ce que les dirigeants européens vont tenter d’appliquer à la majorité des pays d’Europe : une remise en cause plus radicale des budgets sociaux et des politiques de protection sociale, un démantèlement plus rapide des services publics. En France comme ailleurs, la pression quotidienne sur les salariés va s’accroître au prétexte de « la crise ».

Le 23 mars, premier succès



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Après la claque électorale, mettons KO ce gouvernement !

Le gouvernement sort affaibli des élections régionales. Rejeté par les classes populaires, Sarkozy est affaibli dans son propre camp. Son hégémonie sur l’UMP et la droite est fortement ébranlée, ce qui explique son souci de redonner à son gouvernement une assise plus large à droite. De même, l’extrême droite qu’il croyait avoir siphonnée a repris de la vigueur, redoublant la pression pour une politique raciste et sécuritaire.
La situation de crise à l’échelle européenne va se maintenir dans les mois qui viennent. La faible croissance, le  peu de dynamisme des marchés intérieurs vont amener les dirigeants capitalistes à accentuer les politiques de restructuration, de recherche de gains de productivité par des mécanismes déjà à l’œuvre : réduction d’effectifs par licenciements ou non remplacement des départs en retraite, blocage des salaires, délocalisation d’activités... La politique menée par l’UE vis-à-vis de la Grèce  annonce ce que les dirigeants européens vont tenter d’appliquer à la majorité des pays d’Europe : une remise en cause plus radicale des budgets sociaux et des politiques de protection sociale, un démantèlement plus rapide des services publics. En France comme ailleurs, la pression quotidienne sur les salariés va s’accroître au prétexte de « la crise ».

Le 23 mars, premier succès


La journée de grève et de manifestations du 23 mars a été un succès. Au total, 800 000 manifestants étaient dans la rue pour dire que ce n'est pas aux salariés, aux privés d'emplois, aux précaires, aux  retraités, aux immigrés de payer la crise !
Malgré la claque qu’il a reçue aux élections régionales et malgré le succès de cette première mobilisation, Sarkozy, qui est enfin sorti de son silence, reste droit dans ses bottes. Il affirme vouloir continuer la « modernisation » du pays, ce pourquoi il aurait été élu. Il s'entête à ne rien proposer pour les 5 millions de chômeurs, pour les précaires, pour les salaires au moment même où les entreprises du CAC 40 viennent de verser à leurs actionnaires plus de 35,5 milliards d'euros. Il s'entête à vouloir « sauver » les retraites, autrement dit à vouloir augmenter la durée de cotisations et reculer l'âge légal de départ, bref à mettre à mal le système de répartition pour faire la part belle aux fonds de pensions et à baisser drastiquement le montant des retraites.
Mais l’expérience a montré que de simples journées d’action ne suffisent pas et que leur succession, sans plan de lutte ni objectifs clairs, peut même devenir contre-productive. Pour faire reculer ce gouvernement, il y a urgence à ce qu'un mouvement d'ensemble voit le jour !

L'anticapitalisme toujours d'actualité

Il reste tout aussi nécessaire de tracer un cadre global de riposte aux attaques que subissent les travailleurs et la jeunesse, qu’elles viennent du patronat ou du gouvernement, qu’elles soient menées sur le terrain social, sécuritaire ou du racisme. C’est pourquoi nous continuons à défendre les mesures d’un plan d’urgence anticapitaliste centré sur la redistribution des richesses, la remise en cause des exigences des actionnaires et du pouvoir patronal, un autre choix de société correspondant aux besoins sociaux, à la satisfaction des  revendications des travailleurs, salariés ou chômeurs, actifs, retraités ou en formation.  Sur ces objectifs comme sur chaque revendication partielle, le NPA travaillera à réunir les fronts unitaires les plus larges afin que ceux-ci reviennent autant de points d’appui pour développer la mobilisation.

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