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24/02/2010

Grève à TOTAL, ça gaze

photo_1266566213647-1-0_w350.jpgGrève à TOTAL : du carburant pour nos luttes!

 

La grève contre les licenciements et la fermeture de la raffinerie de Total a Dunkerque, rejointe par les salariés des autres raffineries du groupe, mais aussi d’Exxon Mobil est une très bonne chose ! En se mettant en grève les salariés des autres sites déjouent les plans du gouvernement qui tente de nous diviser en permanence, de nous dresser les uns contre les autres, de nous isoler chacun dans notre coin. Il n’est bien sûr pas acceptable que Total qui a réalisé près de 8 milliards de profits en 2009 ferme un site pour la seule satisfaction des actionnaires.

Comme pour GdF Suez qui envisage d’augmenter de 9% le prix du gaz au 1er avril, il s’agit pour ces grands groupes de faire payer à la population le « manque à gagner » dû aux baisses de commandes consécutives de la crise. En un mot : nous faire payer leur crise ! Nous sommes pour en finir avec la dictature des actionnaires. Dans le secteur de l’énergie, il faut réquisitionner toutes ces entreprises, sans rachat ni indemnités, et les mettre sous propriété publique.

 

Des luttes un peu partout…


photo_1266566213647-1-0_w350.jpgGrève à TOTAL : du carburant pour nos luttes!

 

La grève contre les licenciements et la fermeture de la raffinerie de Total a Dunkerque, rejointe par les salariés des autres raffineries du groupe, mais aussi d’Exxon Mobil est une très bonne chose ! En se mettant en grève les salariés des autres sites déjouent les plans du gouvernement qui tente de nous diviser en permanence, de nous dresser les uns contre les autres, de nous isoler chacun dans notre coin. Il n’est bien sûr pas acceptable que Total qui a réalisé près de 8 milliards de profits en 2009 ferme un site pour la seule satisfaction des actionnaires.

Comme pour GdF Suez qui envisage d’augmenter de 9% le prix du gaz au 1er avril, il s’agit pour ces grands groupes de faire payer à la population le « manque à gagner » dû aux baisses de commandes consécutives de la crise. En un mot : nous faire payer leur crise ! Nous sommes pour en finir avec la dictature des actionnaires. Dans le secteur de l’énergie, il faut réquisitionner toutes ces entreprises, sans rachat ni indemnités, et les mettre sous propriété publique.

 

Des luttes un peu partout…

On assiste aussi ici et là à des luttes qui s’inscrivent parfois sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les grèves des salariés d’Ikea ou de Sofinco témoignent du ras le bol croissant sur les questions de salaires.

Il y a également des luttes face aux nombreuses fermetures d’usines : des papeteries de M-REAL dans l’Eure en passant par les sous traitants automobile du groupe TREVES qui vient de toucher 55 millions d’aides publiques… pour licencier ! Mais la liste serait trop longue, tant les plans de licenciements sont nombreux. Partout les licenciements son inacceptables, et la victoire des travailleurs de Philips à Dreux, où le tribunal vient d’annuler le plan de licenciement, montre que la mobilisation paye !

Si à cela on rajoute les grèves des contrôleurs aériens contre les déréglementations du secteur, celle de la SNCM pour la défense du service public ou dans de nombreux bureaux de Poste contre les suppressions d’emplois et le mouvement en cours dans l'Éducation Nationale, on comprend qu’il y a un regain d’activité sociale ces derniers temps. D’ailleurs le quotidien patronal les Échos ne s’y est pas trompé en titrant : « La grogne sociale s’intensifie à l’approche des élections » !

Si la riposte ouvrière n’est toujours pas à la hauteur des attaques, ces derniers mouvements sont un excellent signe, notamment pour les suites qui nous attendent : la défense de la retraite à 60 ans.

 

Il faut y aller « tous ensemble » !

Les salariés de Total montrent la voie : toutes ces luttes doivent se coordonner, s’unifier et aller vers une grève allant des salariés du public à ceux du privé, des précaires, chômeurs en passant par les retraités et la jeunesse.

Le NPA s’inscrit pleinement dans ces luttes. Il n’y a aucune fatalité a laisser nos acquis, nos retraites, nos salaires, nos emplois fondre comme neige au soleil !

Nous avons besoin de revendication claires : la retraite à 60 ans, une augmentation des salaires de 300 euros net en prenant sur les profits, aucun revenu inférieur à 1500 euros net, l’interdiction des licenciements, la réduction du temps de travail sans flexibilité ni annualisation et avec embauches correspondantes jusqu’à résorption du chômage…

 

En votant pour les candidat-es du NPA, vous voterez pour ce programme, vous donnerez un signe d’encouragement pour les luttes dont nous avons besoin !

 

Votez anticapitaliste, votez NPA !

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