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11/01/2010

Patron voyou!?!?!?

FaujourRichesses2.jpgVIOLENCE PATRONALE ET JUSTICE D’ÉTAT
Relaxe pour les six de Continental !



Mercredi 13 janvier 2010, nouveau jugement devant la Cour d’Appel d’Amiens pour les 6 salariés de Continental, condamnés en novembre 2009 à des peines de 3 à 5 mois de prison avec sursis. Ils avaient participé, avec leurs collègues à la manifestation à la sous-préfecture de Compiègne au printemps 2009 contre la fermeture du site et la suppression de 1120 emplois.  Ils risquent de voir leurs peines aggravées et être condamnés à verser de fortes sommes d’argent. C'est le retour de la loi anti-casseurs qui instituait une responsabilité individuelle pour des actions et manifestations collectives.

Ainsi l’Etat, le gouvernement, ose tenter de faire condamner des travailleurs qui, par leur mobilisation, n’ont fait que défendre leurs emplois. Ils et elles luttent contre la violence des patrons qui détruisent des emplois pour augmenter les profits, sans se soucier des conséquences : travailleurs et travailleuses au chômage, familles dans la misère. Le patronat restructure l’appareil de production pour toujours plus de profits et le gouvernement détruit les services publics tout en confiant les secteurs rentables à ses amis.


FaujourRichesses2.jpgVIOLENCE PATRONALE ET JUSTICE D’ÉTAT
Relaxe pour les six de Continental !



Mercredi 13 janvier 2010, nouveau jugement devant la Cour d’Appel d’Amiens pour les 6 salariés de Continental, condamnés en novembre 2009 à des peines de 3 à 5 mois de prison avec sursis. Ils avaient participé, avec leurs collègues à la manifestation à la sous-préfecture de Compiègne au printemps 2009 contre la fermeture du site et la suppression de 1120 emplois.  Ils risquent de voir leurs peines aggravées et être condamnés à verser de fortes sommes d’argent. C'est le retour de la loi anti-casseurs qui instituait une responsabilité individuelle pour des actions et manifestations collectives.

Ainsi l’Etat, le gouvernement, ose tenter de faire condamner des travailleurs qui, par leur mobilisation, n’ont fait que défendre leurs emplois. Ils et elles luttent contre la violence des patrons qui détruisent des emplois pour augmenter les profits, sans se soucier des conséquences : travailleurs et travailleuses au chômage, familles dans la misère. Le patronat restructure l’appareil de production pour toujours plus de profits et le gouvernement détruit les services publics tout en confiant les secteurs rentables à ses amis.

La violence est du côté de ceux qui ferment les usines, licencient plus de mille salariés par jour, organisent la précarité, écrasent les travailleurs sous les charges de travail, les poussent au suicide par le stress et le harcèlement.
La violence est du côté de ceux qui organisent la traque aux immigrés et aux jeunes des banlieues, ceux-là mêmes qui subissent le plus le chômage et à l’insécurité sociale.
La violence est du côté de ceux qui tolèrent que les femmes soient doublement exploitées, victimes de violences au quotidien, empêchées d’accéder librement à la contraception et à l’avortement.
La violence est du côté de ceux qui organisent le pillage et la destruction des richesses naturelles de la planète.

Et pourtant, ils ne sont pas nombreux les patrons condamnés, même après un accident du travail mortel. Rares sont les policiers inquiétés après la mort d’un jeune lors d’une « intervention ». Jamais aucun ministre ou préfet n’est inquiété pour avoir renvoyé des sans papiers dans des pays où leurs vies sont en danger. Même Total responsable de 31 morts, 2 500 blessés et 2 milliards d'euros de dégâts matériels à AZF Toulouse n’a pas été condamné !

Mais, malgré la pression du chômage, des résistances se développent. Les luttes engagées dans les entreprises, les écoles, les hôpitaux, par les sans papiers, sont indissociables de la lutte contre la répression qui vise les militants, les syndicalistes, tous ceux qui luttent.

Nous sommes tous concernés par la défense des Conti. Pas seulement par solidarité mais parce que des grévistes d’Edf-Gdf/Suez à ceux de Continental en passant par IBM, La Poste, l’Education Nationale, le gouvernement et le patronat veulent nous dissuader, travailleurs, jeunes, immigrés de relever la tête, de lutter pour nos droits, nos salaires, nos conditions de travail, notre régularisation.

 

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