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04/01/2010

Fin de la grève de la faim pour raison de santé

1385717434.JPGCommuniqué SUD Énergie


Paris, le 1er janvier 2010

Au 18ème jour de grève de la faim, Yann COCHIN a dû être hospitalisé en urgence, son état de santé s’étant brutalement dégradé. Devant les risques encourus, la Fédération SUD Energie a demandé aux deux grévistes de la faim de se réalimenter.


Jusqu’à présent, malgré l’évidence du caractère injuste du licenciement, malgré la position des salariés et de l’ensemble syndicats des agences concernées, du mouvement politique (PS, Verts, Parti de Gauche, NPA, Gauche Unitaire, Alternatifs), syndical et associatif, la direction de GrDF comme celle de GDF-Suez refuse toujours de rouvrir le dossier et d’entamer de véritables négociations.



1385717434.JPGCommuniqué SUD Énergie


Paris, le 1er janvier 2010

Au 18ème jour de grève de la faim, Yann COCHIN a dû être hospitalisé en urgence, son état de santé s’étant brutalement dégradé. Devant les risques encourus, la Fédération SUD Energie a demandé aux deux grévistes de la faim de se réalimenter.


Jusqu’à présent, malgré l’évidence du caractère injuste du licenciement, malgré la position des salariés et de l’ensemble syndicats des agences concernées, du mouvement politique (PS, Verts, Parti de Gauche, NPA, Gauche Unitaire, Alternatifs), syndical et associatif, la direction de GrDF comme celle de GDF-Suez refuse toujours de rouvrir le dossier et d’entamer de véritables négociations.


Après avoir « hérité » d’une entreprise publique, ces directions pensent n’avoir de comptes à rendre ni aux salariés, ni aux représentants des citoyens. Comme après les grèves du printemps dernier, elles n’entendent rien.


Elles se cantonnent à proposer des mesures d’accompagnement dérisoires et renvoient vers les recours internes et externes. Or le recours interne consiste en un réexamen du dossier par une commission dont la décision appartient au final aux dirigeants qui ont procédé au licenciement.


Quant aux recours externes (les Prud’hommes), ils retournent la charge de la preuve sur le salarié et engagent une procédure longue (souvent plusieurs années), qui ne résout pas la situation immédiate de Nordine.


Néanmoins, nous engagerons l’ensemble des démarches et recours juridiques pour démontrer l’injustice qui est faite à Nordine, et mettre en évidence les différents délits dont s’est rendue coupable la direction de GrDF (délit d’entrave à l’exercice syndical, harcèlement envers Nordine, mise en danger de sa vie …).


Par ailleurs, la grève de la faim de Yann Cochin et René-Michel Millambourg autour du cas emblématique de Nordine et de la vague de sanctions ayant fait suite au mouvement social du printemps dernier à EDF et GDF-Suez, a permis de mettre en lumière les pratiques managériales en vigueur dans ces entreprises, pratiques bien différentes de l’image sociale qu’elles se donnent, et bien proches de celles d’une entreprise « jumelle » - France-Télécom.


Le large soutien politique, syndical et associatif suscité par ce mouvement, la participation de militants d’autres entreprises subissant les mêmes attaques, montrent que l’atteinte aux libertés syndicales et au droit de grève devient une question majeure, à traiter d’urgence.


La grève de la faim se termine, mais l’action va se poursuivre sous d’autres formes, à partir de cette solidarité politiques et citoyenne qui a accompagné la lutte des dernières semaines et qui continue à croître : mobilisations, campagnes d’information, interpellation des directions de GDF-Suez par les élus…



Eric Beynel

eric.beynel@wanadoo.fr
Union syndicale Solidaires
06 82 28 91 81
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Commentaires

Bonjour à tous,

vous nous avez soutenu pendant nos 18 jours de grève de la faim.
Si nous n'avons pas obtenu à ce jour la réintégration de Nordine, ce mouvement a permis de faire connaître les pratiques managériales en vigueur dans nos entreprises, au-delà du cas emblématique de Nordine, et de fédérer un large soutien autour de la défense du droit de grève et des libertés syndicales.


La grève de la faim se termine, mais l’action va se poursuivre sous d’autres formes, à partir de cette solidarité politiques et citoyenne qui a accompagné la lutte des dernières semaines et qui continue à croître.

Nous vous invitons tous à un banquet de solidarité jeudi prochain 7 janvier au soir à la Bourse du Travail (3 rue du Chateau d'eau, m° République, salle à confirmer), chacun amenant quelque chose. Ce banquet sera précédé d'un débat à partir de 19h sur les suites à donner au mouvement : mobilisations, campagnes d’information, interpellation des directions de GDF-Suez par les élus, etc.
Nous vous y attendons nombreux, pour avoir l'occasion de vous remercier de votre soutien et pour entendre toutes vos idées sur la suite.

Par ailleurs, nous ouvrons dès aujourd'hui une caisse de solidarité pour permettre à Nordine de passer ces mois difficiles, financer toutes les actions judiciaires nécessaires à sa défense dans les meilleures conditions, et au-delà - en fonction des décisions de jeudi - pour financer une campagne de défense des libertés syndicales. Les chèques sont à établir à l'ordre de "Solidarité Nordine" et à envoyer à : SOLIDARITE NORDINE, 35 avenue Paul Déroulède, 94300 Vincennes.

Merci de faire circuler cette invitation le plus largement possible, et à jeudi.


Yann COCHIN
Rné-Michel MILLAMBOURG
Anne DEBREGEAS
SUD Energie
06 83 55 10 47

Écrit par : RIRI 05 | 04/01/2010

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