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17/07/2009

Pas de répis pour les luttes

png_dessin303_titom_piege_travail_precaire.pngPendant les vacances, ne laissons

 

Pas les Précaires au bord de la route

 

Ça y est, c’est les vacances... enfin, pas pour tout le monde ! Alors plutôt que d’offrir des
vacances aux précaires, le gouvernement a décidé de leur octroyer un autre type de cadeau
estival : désormais, le RSA, Revenu de Solidarité Active, remplace le RMI et l’Allocation Pa-
rents Isolés API. ), lainsi que les primes forfaitaires de retour à l’emploi A croire qu’en cette
période de crise où la précarité se propage de façon épidémique comme le grippe A, la solu-
tion serait d’être toujours plus précaire... Implacable, la logique gouvernementale : puisque
la précarité existe bel et bien, pourquoi ne pas l’institutionnaliser et la légitimer ?
Car en effet, le RSA veut imposer aux bénéficiaires de prendre un petit boulot sous-payé,
en généralisant le temps partiel et des conditions de travail dégradées. Certes il permet à
certains-es de dépasser de justesse le seuil de pauvreté (880 e/mois) . Mais ces précaires
rejoignent le lot démesuré des travailleurs pauvres (dont 80 % sont des femmes) ; le RSA
désengage les patrons à payer correctement leurs salariés-es puisque l’Etat prend en charge
ces bas-salaires ; il amplifie la concurrence entre les salariés-es sans création d’emploi sta-
ble (9% des chômeurs ont retrouvé un emploi grâce au RSA, emplois à 70% précaires...) ;
les jeunes de moins de 25 ans en sont exclus et restent sans autre ressources, sans droit ni
reconnaissance sociale...
Malgré la vaste opération de propagande autour du RSA et du Pôle Emploi, les choses sont
claires : flicage et radiation attendent les RSAistes. Comme si c’’était le manque de volonté et
d’intérêt personnel qui interdisait aux chômeurs de travailler.... Ce genre de théorie fumeuse
fait l’impasse sur le caractère profondément inégalitaire de la société dans laquelle nous vi-
vons, et minimise les conséquences sociales de la crise actuelle : les plans de licenciements
se multiplient dans le privé laissant des dizaines de milliers de salariés sur le carreau, tandis
que des milliers de postes sont supprimés dans la fonction publique !
C’est pourquoi nous, militants-es du NPA, nous combattons toutes les formes de précarité et
nous revendiquons l’application immédiate de :
- 300  € d’augmentation pour tous,

- SMIC à 1500 € net,

- indexation des salaires sur les prix.
- Diminution du temps de travail pour que TOUS travaillent moins et gagnent plus !

 

Il faut repenser le travail en fonction des besoins fondamentaux et écologiques de chacun.
a un droit à un emploi durable et de qualité pour tous-es, une interdiction des licenciements :

- obligation imposée solidairement au patronat de maintenir les contrats de travail
et de transformer les emplois précaires en emploi stable. Il faut une ouverture des livres de
comptes afin de vérifier où va l’argent ; interdiction réelle des paradis fiscaux.
- un statut de vie sociale et professionnelle pour tous garantissant un revenu individuel dès
16 ans, ayant pour référence le SMIC revalorisé, et non diminué des prestations sociales et
de logement. Ce statut de vie sociale et professionnelle sera à la charge du patronat

-  l’arrêt de la fusion au pôle emploi subie par les salariés-es et usagers, arrêt des radiations,
du contrôle des papiers et de la traque aux sans papiers ; STOP à l’offre raisonnable d’emploi
et au RSA.
- l’arrêt des discriminations sous toutes leurs formes (raciste, sexiste...) ; égalité salariale
entre les hommes et les femmes
- Développement et accélération de la construction de logements sociaux, de l’égalité des
soins, et d’une éducation égalitaire pour tou(te)s, de la gratuité des transports publics pour
les précaires,mais aussi retour sous contrôle public de l’énergie (EDF/GDF) avec nationalisa-
tion sans rachat ni indemnité des entreprises privées de l’énergie (Areva, Total etc.) ... pour
que les services publics soient accessibles à TOUS !


le 13 juillet 2009


Nous sommes des milliers de travailleur-se-s, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des re-
traité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens. En réponse à
l’appel d’Olivier Besancenot, nous avons fondé le Nouveau Parti Anticapitaliste. Nous voulons rassembler dans
ce parti toutes celles et tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme. Nous appelons à construire toutes et
tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde.

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