28/03/2024
Tract hebdo
Élections européennes et après : contre Macron et l’extrême droite, unité et radicalité !
Les principaux partis institutionnels ont tous lancé leurs campagnes pour les élections européennes du 9 juin prochain. Ce fut d’abord le cas des Verts en décembre, lors d’un meeting à base de « booty therapy ». Puis dans l’ordre depuis début mars le RN, Renaissance, le PCF, LFI et le week-end dernier les Républicains et le PS.
Des sondages alarmants
Les sondages, eux, prédisent des résultats alarmants : l’ensemble de la droite et de l’extrême droite obtiendrait un peu plus de 70 % des suffrages, dont seulement 20% pour la macronie, et au moins un gros tiers des voix pour l’extrême droite. En regard, la gauche, au sens large, n’atteindrait donc pas les 30%, dont 10% au plus pour les forces antilibérales et anticapitalistes.
Avec la NUPES, LFI avait trouvé pour les législatives de 2022 une solution ponctuelle permettant de conjuguer une unité très large de la gauche, incluant EÉLV et le PS, avec un profil de gauche de rupture autour d’un programme globalement antilibéral. Cette situation, qui a pu redonner confiance et même espoir à notre camp social, a profondément évolué, les principales forces s’affranchissant de cette coalition avant tout électorale. Le PCF part donc solo dans une fuite en avant identitaire, tandis qu’EÉLV et le PS essayent, chacun avec ses spécificités, de recréer une nouvelle mouture de la « gauche plurielle », qui vise à cogérer avec la bourgeoisie les politiques libérales à l’échelle nationale et européenne.
Le nécessaire rassemblement de la gauche de combat
Le scrutin européen, plus encore que d’autres, sera certainement marqué par une forte abstention. Un désintérêt compréhensible car l’on ne change pas le monde par les seules urnes, en particulier au niveau d’institutions européennes bien peu démocratiques. Mais nous savons aussi que les élections et les luttes sociales se répondent, quoique de manière déformée et décalée, et que les unes peuvent aussi donner confiance aux autres.
Fidèle à son orientation unitaire et révolutionnaire, le NPA a défendu pendant des mois la nécessité de rassembler la gauche de combat pour l’élection européenne. LFI refuse de faire le deuil de la NUPES et d’assumer l’incompatibilité de l’antilibéralisme et du social-libéralisme, ce qui est pourtant la contradiction politique principale à laquelle s’est vite heurtée la courte expérience de la NUPES. Nous pensons que le refus de LFI de construire une liste rassemblant les forces antilibérales et anticapitalistes est une erreur politique, dans une conjoncture qui oblige à l’unité de notre camp social sur des bases de rupture même partielle avec le système, tant dans la rue que dans les urnes.
Ce n’est qu’un début…
Malgré l’absence de liste de rassemblement, convaincu de la nécessité de construire l’unité d’une gauche de rupture qu’il s’agit aussi de conforter, le NPA prendra sa place dans la campagne européenne et continuera à défendre cette orientation. Ainsi nous pensons que, malgré ses limites et les désaccords que nous pouvons avoir avec celle-ci, un score élevé pour la liste de l’Union populaire serait une bonne chose.
Nous défendrons aussi, à notre échelle, nos propres positions contre l’Union européenne, pour une Europe des travailleurs/ses et des peuples, contre l’impérialisme européen et l’OTAN, pour le soutien à la résistance des peuples ukrainiens et palestiniens, pour la liberté de circulation et d’installation, la réquisition des banques et des grandes entreprises de l’énergie, pour une transition écologique rompant avec le capitalisme et le productivisme, et une harmonisation vers le haut des droits sociaux européens.
Si tous les problèmes sont posés à l’occasion de ces élections européennes, aucun ne sera de toute façon résolu. Le débat doit donc continuer, tous nos combats aussi.
Le mardi 26 mars 2024
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Cessez le feu immédiat à Gaza
02:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2024
Cessez le feu immédiat à Gaza
Comme depuis 5 mois, mobilisation pour un cessez le feu immédiat à Gaza à Gap et Briançon
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Tract Hebdo
Contre le racisme et les politiques anti-migrantEs
Faisons bloc
Chaque année, le 21 mars est la journée internationale contre le racisme. En France, des manifestations,
rassemblements, événements, sont prévus dans de nombreuses villes entre le 21 et 23 mars. Plus que jamais, il
est nécessaire qu’une opposition déterminée s’affirme contre les politiques racistes, anti-migrantEs, des
gouvernements, des droites et des extrêmes droites qui se lèvent en Europe et dans le monde, menaçant les
étrangerEs, les pauvres en général, les femmes, les jeunes, les LGBTI, les droits sociaux et les libertés.
La loi asile immigration, exemple de cette politique raciste
A l’initiative du gouvernement Macron-Darmanin et adoptée en décembre, la loi asile immigration a repris
l’orientation politique de Ciotti, de Zemmour et du RN, accompagnée durant des mois d’une propagande
mensongère, haineuse, faisant passer les immigréEs pour de dangereuxEs délinquantEs. C’est la loi la plus
répressive contre les étrangerEs depuis 1945. Il n’est pas étonnant qu’elle soit donc passée grâce au soutien des
députés de LR et du RN, ce dernier célébrant une « victoire idéologique ».
Cette loi remet en cause le droit d’asile et le droit du sol ; multiplie les obstacles à l’obtention d’un titre de
séjour, en y répondant systématiquement par des OQTF (obligation de quitter le territoire) ; augmente le
nombre de CRA (centres de rétention administratif). L’objectif est d’expulser un maximum. Elle ne vise pas
que les exiléEs en situation irrégulière, et permet de retirer leur titre de séjour à des étrangerEs en situation
régulière en instrumentalisant la « menace à l’ordre public ». Elle met à disposition des préfets tout un arsenal
répressif, augmentant toujours plus leur pouvoir et leur arbitraire.
Et ce n’est pas fini ! Les articles refusés par le Conseil constitutionnel ne le sont que sur la forme, et les
Républicains veulent au Sénat reprendre certaines des pires mesures censurées. De plus, le gouvernement
Macron remet toujours en cause l’Aide médicale d’État, examinée en juin prochain pour la supprimer ou la
restreindre encore davantage !
Non à l’Europe des murs ! Résistances !
À Mayotte, l’État français veut faire de ce territoire un laboratoire d’expulsions à grande échelle, avec les
méthodes les plus barbares du colonialisme. Parfaire toujours la machine répressive, la machine infernale à
fabriquer des « sans-papiers », mais rien pour offrir un accueil digne aux milliers de jeunes qui dorment dans la
rue, aux femmes et aux enfants.
En Europe, le pacte migratoire est dans la même logique raciste. Les partis d’extrême droite se lâchent. Leur
cible est comme toujours les immigréEs, les étrangerEs, comme l’a fait M. Maréchal Le Pen en lançant sa
campagne. Le RN, lui, a recruté l’ancien directeur de Frontex (la police européenne des frontières), sinistre
personnage qui avait dû démissionner parce qu’il avait soutenu les gardes-frontières responsables du naufrage
au cours duquel 600 migrantEs avaient péri au large des côtes grecques.
Les mobilisations pour le retrait de la loi Asile immigration ont été importantes, rassemblant un arc large
d’associations, de collectifs de sans-papiers, de syndicats, de partis. Mais elles n’ont pas suffi. Nous devons
continuer le combat pour la solidarité :
- Pour l’abrogation de la loi asile immigration, contre la remise en cause du droit du sol et de l’Aide médicale
d’État ;
- Pour un accueil digne des migrantEs, la régularisation de toutes et tous les sans papiers, et la liberté de
circulation et d’installation ;
- Pour la justice sociale, pour une vie libre et digne contre le racisme.
Le mercredi 20 mars 2024
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15/03/2024
Mobilisation Gap Braincon _ Cessez le feu immédiat à Gaza_
03:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Conférence- Débat avec Pierre Stambul de l'UJFP
03:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mobilisation du 19 mars
Gap 19 mars, RDV 10h Rond point de la Scal
Pour partager les richesses,
Le 19 mars et après,
En grève et mobiliséEs !
Mardi 19 mars, les travailleurEs de la fonction publique sont appeléEs à la grève par un large arc intersyndical. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.
Coupes sombres et cure austéritaire
Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB.
00:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2024
Personne n'est illégale- Les frontières tuent
00:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2024
Cessez le feu immédiat à Gaza
17:19 | Lien permanent | Commentaires (0)