21/05/2012
COMMUNIQUE RESF13
Le NPA05 apporte tout son soutien à Florimond GUIMARD et Jean SICARD. Nous suivons cette affaire et continuerons à vous tenir au courant.
Un an plus tard (et sur le départ ?),
la préfecture solde ses comptes avec le RESF
POUR SIGNER LA PETITION DE SOUTIEN en ligne :
www.educationsansfrontieres.org/p2289
Version papier en PJ, à diffuser largement, à imprimer, à faire signer, à
transmettre au RESF13 (adresse indiquée sur la pétition).
En mars 2011, environ 200 manifestants se rassemblaient à l’appel du RESF
à l’aéroport de Marignane pour protester contre l’expulsion de M. Soilihi,
père comorien de trois enfants scolarisés à Marseille.
Le NPA05 apporte tout son soutien à Florimond GUIMARD et Jean SICARD. Nous suivons cette affaire et continuerons à vous tenir au courant.
Un an plus tard (et sur le départ ?),
la préfecture solde ses comptes avec le RESF
POUR SIGNER LA PETITION DE SOUTIEN en ligne :
www.educationsansfrontieres.org/p2289
Version papier en PJ, à diffuser largement, à imprimer, à faire signer, à
transmettre au RESF13 (adresse indiquée sur la pétition).
En mars 2011, environ 200 manifestants se rassemblaient à l’appel du RESF
à l’aéroport de Marignane pour protester contre l’expulsion de M. Soilihi,
père comorien de trois enfants scolarisés à Marseille.
Leur détermination permettait finalement qu’une famille ne soit pas
démantelée, puisqu’elle contribuait à éviter l’embarquement de M. Soilihi,
qui retrouvait femme et enfants le soir même.
Aujourd’hui, plus d’un an après les faits et alors que la page du
Sarkozysme est tournée, deux militants du RESF13 (bien connus et
facilement identifiables, Florimond GUIMARD et Jean SICARD) se voient
reprocher d’avoir passé des portiques de sécurité destinés aux passagers !
Pour cela, ils encourent jusque 750€ d’amende « pour ne pas s’être soumis
au dispositif d’inspection filtrage en vigueur » !!!
A noter l’originalité de la procédure : c’est le préfet qui décidera de
l’éventuelle amende et de son niveau, après l’avis de la Commission Sûreté
de l’aéroport qui se réunira le 19 juin 2012. Un ultime coup bas
préfectoral avant un départ annoncé ?
Le RESF13 revendique l’action pacifique menée ce jour-là à l’aéroport de
Marignane et assure de son soutien ses militants inquiétés.
Il dénonce cette procédure qui vise à réprimer l’action citoyenne et
spontanée d’un quartier, d’une école, d’une communauté, de militants
associatifs, syndicaux et politiques…
Ce genre d’actions, maintes fois réitérées dans les aéroports de France
ces dernières années, a permis de résister efficacement contre une
politique du chiffre qui visait à expulser un nombre toujours plus grand
de jeunes et de travailleurs Sans-Papiers.
Il y a 5 ans, une mobilisation similaire du RESF13 au même aéroport de
Marignane avait elle aussi connue des suites judiciaires. Des milliers de
citoyens s’étaient alors mobilisés nationalement pour rappeler que la
solidarité n’est pas un délit. Finalement, la justice avait prononcé la
relaxe.
Cette fois-ci la méthode est autre. Mais l’intention est la même : plutôt
que de prendre la mesure de l’opposition citoyenne, on vise à l’intimider.
Autant le dire clairement, c’est peine perdue : ce n’est ni par des
amendes, ni des gardes à vue, ni des procès que le combat du RESF et plus
largement la solidarité avec les jeunes et familles Sans-Papiers
s’arrêteront.
Cela prendra fin quand une majorité de législateurs tiendront compte de ce
courant de pensée solidaire, bien visible depuis près de 10 ans et qu’ils
décideront d’assurer à tous les jeunes Sans-Papiers et leurs parents, le
droit de vivre en famille, d’étudier et de travailler.
En attendant, il serait incompréhensible que cette solidarité citoyenne,
active, qui a contribué à la défaite de Sarkozy se voit aujourd’hui
sanctionnée.
Marseille, le 20 mai 2012
19:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.