03/05/2011
NPA Basse-Normandie : soutien à Greenpeace
Encore un exemple avec le déferrement des militants de Greenpeace à Cherbourg dans la Manche.
Arrivée des militants déférés au tribunal de Cherbourg, sous les applaudissements.
Lundi 2 mai, une soixantaine de militants de Greenpeace bloquent le chantier EPR de Flamanville à 3h30 du matin. Certains s’enchainent aux grilles, d’autres escalades 3 grues, et enfin deux camions sont ancrés dans le sol. Cela va prendre toute la journée aux forces de l’ordre pour déloger tout le monde, et le déblocage s’opère vers 17heures. Très certainement passablement énervée, les hommes de la brigade spécialement envoyée n’y vont pas de main morte pour descendre les militants des grues. Résultat : 4 blessés.
Encore un exemple avec le déferrement des militants de Greenpeace à Cherbourg dans la Manche.
Arrivée des militants déférés au tribunal de Cherbourg, sous les applaudissements.
Lundi 2 mai, une soixantaine de militants de Greenpeace bloquent le chantier EPR de Flamanville à 3h30 du matin. Certains s’enchainent aux grilles, d’autres escalades 3 grues, et enfin deux camions sont ancrés dans le sol. Cela va prendre toute la journée aux forces de l’ordre pour déloger tout le monde, et le déblocage s’opère vers 17heures. Très certainement passablement énervée, les hommes de la brigade spécialement envoyée n’y vont pas de main morte pour descendre les militants des grues. Résultat : 4 blessés.
Après une nuit en garde à vue, 16 des militants, les grimpeurs, se voient annoncer un déferrement devant le parquet et le juge des libertés et de la détention. La procédure est inhabituelle d’après leur avocat M. Farot, l’habitude voulant que les militants ressortent avec une convocation devant le tribunal ultérieurement. Plusieurs chefs d’inculpation sont retenus contre eux : entrave à l’exercice de la liberté de travail, opposition aux travaux d’utilité publique et, mise en danger de la vie d’autrui. Comprendre : celle des forces de l’ordre qui ont dû aller chercher les militants dans les grues du chantier.
Cette volonté de marquer le coup est peut être due à la négligence des forces de l’ordre qui ont passablement oublié une militante sur le chantier. En effet cette dernière s’est retrouvée seule sur sa grue, et c’est elle qui a demandé à être descendue, vers 19 heures…
Plus sérieusement on peut s’interroger sur une éventuelle incidence de la réunion organisée par Sarkozy à l’Élysée, le lundi 2 mai. En guise de bilan sur le grenelle de l’environnement, ce dernier a eu le cynisme de proposer aux ONG présentes « un grenelle de l’énergie ». Greenpeace a déclaré cette proposition inacceptable et que dans le cadre du grenelle de l’environnement « Les multiples renoncements et voltes-faces effectuées depuis par Nicolas Sarkozy et son gouvernement valent aujourd’hui comme une motion de défiance sur leur capacité à organiser un débat serein et contradictoire et à intégrer ensuite ses conclusions dans le champ politique et institutionnel. »
Autre coïncidence Sarkozy se rend ce mardi 3 mai à Gravelines pour renouveler sa confiance dans le nucléaire, et scander « Nous allons continuer à investir dans cette filière. Je refuse de remettre en cause l’indépendance énergétique de la France. Il n’y aura pas de moratoire » .Il continue de se conduire en parfait VRP de l’industrie nucléaire et proclame partout la sécurité de nos centrales.
En attendant les militants de Greenpeace se sont vus remis en liberté sous contrôle judiciaire. Ils doivent s’acquitter d’un cautionnement de 1 000 €, et ont pour obligation de pointer chaque semaine au commissariat de leur lieu de domicile. Cerise sur le gâteau : ils sont interdit de territoire Bas Normand jusqu’au jugement, qui aura lieu le 16 juin. Est-ce pour les empêcher de participer à une action contre le G8 à Deauville ?
Le NPA renouvelle son soutien aux militants.
21:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
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