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11/11/2010

Retraites : on n'est pas fatigué, juste super motivé

ON N’EST PAS RESIGNES !

DSCN5116.JPG

Le contraste est saisissant. A peine l’avis du conseil constitutionnel rendu le 9 novembre, Sarkozy promulgue la loi sur les retraites… dans la nuit même ! Le pouvoir est parfaitement déterminé à imposer sa contre réforme sur les retraites.

Les organisations syndicales, quant à elles, décident de « poursuivre la mobilisation dans l’unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes ». C'est insuffisant pour tous ceux et toutes celles qui sont en lutte depuis des semaines.

Seul un affrontement central pourrait permettre de faire plier un gouvernement aussi déterminé.


ON N’EST PAS RESIGNES !

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Le contraste est saisissant. A peine l’avis du conseil constitutionnel rendu le 9 novembre, Sarkozy promulgue la loi sur les retraites… dans la nuit même ! Le pouvoir est parfaitement déterminé à imposer sa contre réforme sur les retraites.

Les organisations syndicales, quant à elles, décident de « poursuivre la mobilisation dans l’unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes ». C'est insuffisant pour tous ceux et toutes celles qui sont en lutte depuis des semaines.

Seul un affrontement central pourrait permettre de faire plier un gouvernement aussi déterminé.

 

Un refus toujours fort

Le refus du recul de l’âge de la retraite est majoritaire dans le pays.

Le nombre des manifestants qui sont descendus dans la rue à neuf reprises est historique.

La droite s’en moque.

Ses députés et sénateurs votent la loi et Sarkozy s’empresse de la promulguer.

On voit bien qu’il ne s’agit pas d’un débat démocratique dans lequel il suffirait d’avoir de bons arguments, de démontrer qu’il y a de l’argent pour financer la retraite à taux plein à 60 ans et de convaincre la majorité de la population. Sinon nous aurions gagné, et cette loi aurait été retirée.

 

Autour de la retraite, c’est la question de la répartition des richesses qui est posée. C’est le choix entre la protection sociale - donc les salaires - et les profits. Et, avec la crise économique, le combat pour ce partage est de plus en plus âpre. Il s’agit pour les patrons, les actionnaires et les financiers de faire payer la crise aux classes populaires.

Oui, la lutte des classes existe et ils la mènent avec violence !

 

Des acquis pour les luttes à venir

Face à eux, quelle est l’arme de celles et ceux qui n’ont pour vivre que leur travail, quand ils en ont un ?

Justement, cette arme c’est notre travail, c’est le fait que nous produisons les richesses, que nous faisons fonctionner tous les services, tout ce qui est indispensable dans la société. Quand nous nous arrêtons, quand nous faisons grève, plus rien ne marche : les marchandises ne sont plus produites, ne circulent plus, ne sont plus vendues, les profits ne rentrent plus…

Grâce aux grèves reconductibles, dans les raffineries, dans les transports, le ramassage des ordures, de nombreux services, grâce aux blocages des zones industrielles et commerciales, nous sommes passés bien près de cette paralysie totale, de cette grève générale. Et si nous n’avons pas réussi à étendre la grève à l’ensemble des secteurs, ce mouvement a montré la voie à suivre.

Il a aussi permis de construire les équipes, les liens entre les secteurs professionnels et avec la population…Nous avons relevé la tête comme jamais depuis longtemps.

Cette mobilisation doit nous servir de répétition générale pour les combats à venir.

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