Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/01/2010

Greve de la Faim à GrDF (suite)

edf-gdf-yan-cauchin-sud-energie.jpgCommuniqué de presse NPA

31/12/2009

 

GrDF : hospitalisation d’un gréviste de la faim

 

Au bout de 17 jours de grève de la fin, Yann Cochin, responsable de Sud Energie, vient d’être hospitalisé par le SAMU.

Cette situation dramatique est la conséquence de l’arrogance et de l’entêtement de la direction de GrDF. En effet, cette grève de la faim est motivée par le refus d’EDF de revenir sur le licenciement, le 16 décembre dernier, de Nordine, un militant de Sud Energie à qui la direction de l’entreprise veut, sous des prétextes dérisoires, faire payer sa participation active aux grèves du printemps dernier.

Depuis le début de la grève de la faim, la direction a fait preuve de la plus totale intransigeance et de son mépris pour les travailleurs et les syndicalistes. Non seulement elle a refusé toute négociation, mais elle a traîné en justice les grévistes de la faim et a empêché leurs familles de leur rendre visite dans le local qu’ils occupaient.

Le NPA renouvelle sa solidarité avec Yann et ses camarades de GrDF. Il dénonce l’attitude inqualifiable de la direction, désormais responsable de la santé des grévistes et exige la réintégration immédiate de Nordine.

 

Montreuil, le 31 décembre 2009

Commentaires

Communiqué du 29 décembre 2009

Aujourd’hui, une délégation intersyndicales CGT, SUD (la CFDT et la CFTC étant excusés) a été reçue par la direction des opérations Ile de France de GrDF.

Alors que deux représentants syndicaux SUD Energie sont maintenant en grève de la faim depuis 16 jours, alors qu’un bulletin de santé alarmant a été rendu public par leurs médecins, cette entrevue pouvait être l’occasion de trouver une issue acceptable pour toutes les parties à ce mouvement sans précédent au sein de l’entreprise. C’est en tout cas dans cet état d’esprit, de détermination et de responsabilité, que la délégation s’est présentée.

Hélas, la direction de GrDF a fait une nouvelle fois la démonstration de son obstination irresponsable. Cette rencontre fut une parodie de négociation.

Sur le fond du dossier, elle a confirmé de manière éloquente la mauvaise foi qui la caractérise depuis le début du conflit : elle refuse de reconnaître que ce licenciement est directement lié à la participation de Nordine au mouvement du printemps. Nous rappelons que l’ensemble des faits reprochés à Nordine, et consignés dans sa lettre de licenciement, se situent précisément entre « mi-juin » et le 2 juillet, soit moins de 6 semaines après la fin du conflit. Qui peut croire à une telle coïncidence touchant un militant syndical, salarié de l’entreprise depuis 12 ans ?

Sur la recherche de solutions, la direction refuse catégoriquement la réintégration de Nordine au sein de GrDF. Pire, alors qu’elle avait affirmé publiquement qu’une mutation au sein des IEG était envisagée (1) – ce que l’intersyndicale était disposée à accepter – cette option a été brutalement retirée de la table aujourd’hui. Ainsi, la direction ne propose aucune solution qui garantisse un maintien de Nordine dans l’emploi, au sein ou hors de GrDF.

Lorsque les représentants syndicaux ont rappelé que, à EDF, des salariés licenciés suite au conflit du printemps avait pu être muté dans une autre entité du groupe, la direction s’est contentée d’asséner : « on n’est pas à EDF, on est à GDF-Suez ».

Face à un licenciement jugé abusif par l’ensemble des salariés et des représentants syndicaux, les propositions de la direction se limitent aujourd’hui à ces trois points :

- Laisser Nordine dans le logement d’astreinte qu’il occupe jusqu’au 16 mars (fin de la trêve hivernale) au loyer préférentiel actuel.
- Financer une formation, après un bilan de compétence, pour une durée maximum de 3 semaines.
- Financer une prestation d’aide à la recherche d’emploi (outplacement) pendant 3 à 4 mois.

Au delà du cas de Nordine, cette négociation est une nouvelle illustration d’une pratique de management froide, violente, fermée à tout compromis avec les salariés. Une pratique qui préfère organiser le harcèlement des militants pour éviter d’entendre ce que lui disent à travers eux, et de manière unanime, ses personnels. Cette pratique n’est hélas pas propre à GDF-Suez. L’expérience récente de France Telecom, dont la trajectoire est si proche (libéralisation/privatisation d’un groupe public), devrait alerter sur les dangers que de telles dérives font peser sur la santé des salariés de ce groupe.

Dans ce contexte et en dépit des risques chaque jour plus grands pour leur santé, les grévistes de la faim ont décidé de poursuivre leur mouvement, toujours très largement soutenu par les salariés, les syndicats locaux, les représentants du monde politique et associatif.

Devant cet échec de la négociation au niveau de GrDF Ile de France, nous demandons dans l’urgence une entrevue avec la Direction de GdF-Suez. La résolution de ce conflit passe par une reprise du dialogue et non par l’expulsion des grévistes de leurs locaux syndicaux.

Nous appelons le Gouvernement à prendre ses responsabilités et à intervenir au plus vite dans ce conflit qui touche une entreprise dont l’Etat est l’un des principaux actionnaires.

Nous engageons toutes celles et ceux qui luttent pour de réels droits démocratiques dans les entreprises et contre ces politiques ravageuses en terme de santé sociale, à rejoindre le large mouvement de soutien qui accompagne cette grève (cf. pétition et appel de personnalités sur www.sudenergie.com).

Paris, le 29 décembre 2009

(1) « GrDF, la filiale de distribution du gaz de GDF-Suez « recherche une porte de sotie à ce conflit, en regardant les éléments qui permettent à l’agent licencié d’être réemployable dans une autre structure du groupe » a indiqué à l’AFP un porte-parole. » (communiqué AFP du 28 décembre 19h26) Fédération SUD Energie

30 décembre 2009

Écrit par : RIRI 05 | 01/01/2010

Index
Vendredi 01 janvier 2010 Accueil l Adhérer l Pétitions l Plan de site l flux RSS


* Qui sommes-nous ? ES
* Contacts
* Alerte Infos Santé
* Lexique ES
* Liens
* Dossiers d'actu
* Communiqués de presse
* Au fil des négos
* International ES
* Histoire sociale

* Préparation des 3 congrès
* Élections CMCAS
* Élection CAMIEG
* Campagne de syndicalisation
* Élections au CA du CEA
* Criminaliser l'activité syndicale
* Élections au CA d'EDF S.A.
* Retraite
* Mobilisations interprofessionnelles

* Présentation de l'IHSME
* Repères historiques
* Initiatives
* Les Cahiers de l'IHSME

communiqué
ActualitésCommuniqués de presseSoutien aux syndicalistes sanctionnés …
Soutien aux syndicalistes sanctionnés pour fait de greve
Communiqué de presse du 24 décembre 2009
print

La FNME-CGT poursuit sans relâche son action avec les Syndicats et les salariés pour rétablir dans leurs droits les salariés sanctionnés pour fait de grève.





Seule l’action collective, durable et déterminée est à même d’atteindre cet objectif. La réintégration des Camarades de Toulouse est là pour en témoigner.



En appui aux actions collectives, la FNME-CGT, avec ses Syndicats, portera devant les Tribunaux toutes les sanctions arbitraires touchant ses syndiqués pour les faire annuler.



Pour les syndiqués d’autres organisations syndicales, la FNME-CGT, avec ses Syndicats, prendra toute sa place dans les actions unitaires à développer afin qu’aucun salarié ne reste isolé face à la répression patronale.



L’action de grève de la faim, lancée par trois salariés à Paris, ne correspond pas à la conception Cgt de l’action collective.



Pour autant, la FNME-CGT est pleinement solidaire du Syndicat Cgt Energie Paris dans la recherche d’issue positive qu’il porte dans son interpellation des Directions pour être reçu dans les plus brefs délais.

Écrit par : RIRI 05 | 01/01/2010

Les commentaires sont fermés.