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17/12/2025

Journée internationale des migrant.es

version.bougie.png8 DÉCEMBRE : MOBILISATION GÉNÉRALE POUR LES DROITS DES IMMIGRÉ•E•S !

Le 18 décembre est la Journée internationale des droits des personnes migrantes. Partout en France, collectifs de sans-papiers, syndicats, associations et organisations politiques appellent à une journée nationale de lutte contre les politiques racistes, sécuritaires et antisociales menées par l’État. Rafles, expulsions, enfermement dans les CRA, tri, lois répressives : le gouvernement organise la chasse aux personnes étrangères pendant qu’il protège le patronat et les profiteurs. Nous opposons à cette offensive la solidarité, l’égalité des droits et la liberté de circulation et d’installation.

MineurEs non accompagnéEs : l’État les abandonne, nous les défendons.

Des centaines de mineurEs isoléEs sont laisséEs à la rue partout sur le territoire. Sans hébergement, privéEs d’école et de soins, ils et elles subissent des évaluations arbitraires destinées à nier leur minorité. Une proposition de loi examinée le 11 décembre prévoit la prise en charge immédiate par l’ASE dès l’arrivée, le temps de l’évaluation. Cette avancée est le fruit direct des mobilisations, mais elle reste fragile et insuffisante. Aucun enfant ne doit dormir dehors, aucun jeune ne doit être abandonné pour satisfaire une politique de chiffres et d’expulsions.

« Journée sans nous » : sans les immigréEs, ce pays s’arrête

Le 18 décembre sera aussi une « Journée sans immigréEs, si on s’arrête, tout s’arrête ». Avec ou sans papiers, travailleureuses, étudiantEs, parents d’élèves, habitantEs de quartiers, nous rendrons visible le rôle central des immigréEs dans ce pays. Dans le nettoyage, le bâtiment, la restauration, la santé, la logistique, l’agriculture, ce sont les travailleureuses sans droits qui font tourner l’économie pendant que le gouvernement les pourchasse.

Nos exigences sont claires ; abrogation de la loi Darmanin et des circulaires répressives, régularisation immédiate de toutes et tous, fermeture des centres de rétention, égalité réelle des droits à l’école, au logement, à la santé, au travail, aux transports et à la culture.

Partout dans le pays, la rue comme point d’appui

Des mobilisations auront lieu dans des dizaines de villes : Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Nantes, Rennes, Montpellier, Dijon, Limoges, Nancy, Laval, Nîmes, Foix, Pamiers, Besançon et bien d’autres. Manifestations, rassemblements, assemblées, cantines solidaires, projections, actions de quartier : le 18 décembre sera une journée de lutte populaire, visible et déterminée. À Paris : camp de base antiraciste, assemblée générale publique et grande manifestation place de la République.

S’organiser contre le racisme et l’extrême droite Alors que les agressions racistes se multiplient et que l’extrême droite cherche à s’implanter partout, la riposte doit être massive, organisée et antifasciste. Il faut renforcer les collectifs de sans-papiers, de mineurEs isoléEs, les collectifs antiracistes, les syndicats de combat. La bataille se poursuit aussi dans la campagne des municipales de 2026 : imposons ville par ville la régularisation, l’accueil inconditionnel et l’égalité des droits. Repoussons le RN et Reconquête dans la rue comme dans les urnes.

Logement, santé, école, transports, travail pour toutes et tous ! Régularisation, égalité des droits, liberté de circulation !

Le 18 décembre, toutes et tous dans la rue

 

nouveaupartianticapitaliste05@protonmail.com

Tract hebdo

Sécurité sociale : un budget d’austérité contre la population !

Nouveau-logo-NPA_carré rouge.pngLe budget de la Sécurité sociale a été définitivement adopté par l’Assemblée nationale, mardi 16 décembre.

Le gouvernement peut remercier le PS et les Verts qui lui ont permis de le faire passer sans recourir aux ordonnances ou au 49-3.

Le ralliement de la gauche sociale-libérale à la politique d’austérité du gouvernement marque la fin du Nouveau Front populaire (NFP). Cette gauche choisit de renforcer le camp de ceux qui attaquent les conquêtes sociales travailleurEs et les services publics, en premier lieu l’hôpital. 

Un budget d’austérité pour la sécu

Ce que le PS présente comme des « victoires » – comme le décalage, d’un an seulement, de l’application de la contre-réforme des retraites – se paie au prix fort. Le parlement a voté le passage de l’âge de la retraite à 64 ans, alors que les gouvernements avaient jusqu’ici été contraints de l’imposer sans vote. La hausse de l’objectif des dépenses d’assurance maladie (Ondam) en 2026, d’environ 3 % au lieu de 2 %, qui a justifié le ralliement des Écologistes, signifie en réalité une baisse de 3,6 milliards d’euros des moyens alloués à l’hôpital public.

RetraitéEs, malades, travailleurEs paieront la note : taxe sur les complémentaires santé ; limitation à un mois des arrêts maladie ; coup de rabot sur les allocations familiales (jusqu’à -900 €/an pour les familles modestes) ; élargissement aux entreprises de plus de 250 salariéEs des exonérations sur les heures sup.

Et le budget de l’État va encore accentuer cette casse sociale, alors que les besoins sociaux et écologiques explosent. Lecornu sabre dans la santé, l’éducation, la culture, les services publics et les collectivités… tandis que riches et ultra-riches sont épargnés. 

Des milliards pour le patronat

Le rapport de la commission d’enquête sénatoriale, publié cet été, sur les aides publiques aux entreprises donne le tournis. Comme le dit son rapporteur, le sénateur communiste Fabien Gay : « On parle de 211 milliards d’euros par an, qui ne sont ni évalués, ni conditionnalisés ». 

Car, en plus des aides et subventions directes, il faut prendre en compte tous les avantages fiscaux et autres exonérations de cotisations sociales. Pire, les quelque 2 267dispositifs d’aides aux entreprises sont complètement opaques. Il n’y a aucune donnée disponible auprès du ministère de l’Économie.

Les licenciements continuent

Pendant ce temps, la liste des suppressions d'emplois pour maintenir le taux de profit des groupes capitalistes s’allonge : la CGT a recensé pas moins de 483 plans de licenciements entre septembre 2023 et décembre 2025, soit 300 000 emplois directs ou indirects supprimés en deux ans.

Automobile, sidérurgie, verrerie, papeterie, agroalimentaire, grande distribution, de nombreux secteurs industriels et de services sont concernés : Forges de Commentry dans l’Allier, ArcelorMittal à Dunkerque, Novasco à Hagondange, les sirops Teisseire en Isère…  Un plan de licenciement est également en préparation à Auchan, retoqué pour le moment par la justice. Et la liquidation des usines Brandt près d’Orléans vient d’être décidée.

Il est urgent de reprendre le chemin des luttes !

Les reconfigurations politiques, avec le ralliement d’un PS qui joue désormais les supplétifs du gouvernement, sont lourdes de dangers. Cette politique divise la gauche et notre camp social. Elle pave la voie au Rassemblement national. 

Il est urgent que les forces sociales et politiques opposées aux politiques libérales, militaristes et racistes se rassemblent pour organiser ensemble et dans la rue la contre-offensive !