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15/11/2021

Tract contre les violences faites aux femmes + journée souvenir Trans

Pour en finir avec les violences sexuelles et sexistes,

Organisons-nous pour changer la société !

Comme chaque année, nous serons dans la rue ces prochains jours, à l’occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Malgré la visibilité gagnée grâce aux mobilisations internationales, les femmes continuent de subir au quotidien des violences physiques, psychologiques, sociales, économiques, symboliques… et elles n’en peuvent plus ! Notre détermination à en finir avec ces violences est à la mesure de ce qui est subi.

La violence ne nous fera pas taire !

Moins de 1 % des viols ou tentatives de viols donnent lieu à une condamnation. En 2020, sur 102 femmes victimes des féminicides recensés par le ministère de l'Intérieur, 24 avaient signalé aux forces de police des violences antérieures... et seule une faisait l’objet d’une ordonnance de protection. Et quand les femmes se défendent, c’est à elles que la justice s’en prend : la cour d’appel a récemment confirmé la peine de 10 ans de prison infligée à Alexandra Richard, qui a tué son conjoint dont la violence avait pourtant été reconnue.

Ces faits montrent comment la police et la justice font partie du système d’oppression et de maintien des violences. Les victimes sont isolées et n’ont pour les aider que les associations avec leurs trop faibles moyens. Mais le mouvement de dénonciation #metoo et ses suites (collages sauvages, prises de parole de personnalités, dénonciation de l’inceste, des violences pédocriminelles dans l’église…) ont mis au grand jour les violences et leur ampleur. Nous avons enfin réussi à faire émerger la parole des victimes, il faut maintenant que cette émergence donne lieu à des modes d’organisations collectives pour que cela s’arrête.

Mettre fin à toutes les violences

Les violences subies par les femmes et les personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes) sont aussi économiques et sociales. Les femmes sont cantonnées dans des métiers dévalorisés, sous-payés, et subissent massivement le chômage, la précarité, les temps partiels imposés... Cela les place dans une situation de domination économique et de dépendance vis-à-vis de leur conjoint, qui les rend plus vulnérables aux violences physiques. Cette surexploitation et cette domination, au cœur du système d’exploitation capitaliste et patriarcal, lui permettent d’économiser massivement sur la rémunération du travail des femmes, qu’il soit salarié ou domestique.

Les violences de tout type sont aggravées pour celles et ceux qui subissent de multiples oppressions : les femmes racisées, les migrantes, les trans, les lesbiennes, touTEs celles et tous ceux qui ne se conforment pas à l’ordre patriarcal… Les périodes de confinement ont fait la démonstration de la violence qui pouvait s’exercer, en particulier au sein des familles contre les jeunes LGBTI. La montée des idées racistes, en particulier islamophobes, dans un contexte de crise globale, nécessite en outre la construction d’une riposte collective.

C’est touTEs ensemble que nous pourrons gagner !

Ce samedi 20 novembre est la journée du souvenir Trans, qui commémore les personnes trans assassinées, une occasion de dénoncer toutes les violences dont elles sont victimes. C’est aussi la Journée mondiale de l’enfance, qui prend un sens particulier avec la révélation des actes pédocriminels commis au sein de l’église. Des manifestations auront lieu le 20, le 25 et le 27 novembre.

À partir de toutes ces luttes, il s’agit de construire un mouvement massif qui rende visible toutes les formes d’oppression et de domination, en unifiant nos forces pour en finir avec toutes les violences sexistes et patriarcales. Cela ne pourra se faire sans un mouvement social fort qui remette en cause les fondements de la société. Capitalisme et patriarcat sont imbriqués : nos luttes doivent les balayer tous les deux !

Le lundi 15 novembre 2021

09/11/2021

UN TOIT C'EST LA LOI

 
UN TOIT C'EST LA LOI !*
APPEL A LA MOBILISATION CITOYENNE
Afin de visibiliser la situation dramatique des exilé.es à Briançon et offrir à la société civile un moyen de s'exprimer, nous vous invitons à venir montrer votre soutien aux exilé.es et associations.
Rendez-vous le samedi 13 novembre à 14h au Parc Roseinheim (aussi appelé central parc, à côté de la place de l'Europe) !
 
*OBJECTIF*
La situation est déplorable, des personnes dorment dehors sous des tentes installées par les associations et bénévoles, alors même que les températures sont négatives. Dans le même temps, la militarisation toujours plus importante de la frontière contraint les personnes exilées à fréquenter des chemins toujours plus dangereux (déjà 2 sauvetages de personnes en danger depuis la fin de l'été).
Samedi, nous porterons ensemble nos revendications :
-Un véritable espace de dialogue et de concertation entre les associations et personnes solidaires.
-La mise en place d'un système d'accueil d'urgence digne en complément du Refuge Solidaire.
-La reprise quotidienne des tests covid-19.
-Un accès facilité aux moyens de transports.
 
*PROGRAMME DU RASSEMBLEMENT*
Projection de mini-films, concerts, prises de paroles, jeux éducatifs pour adultes et enfants, cantine solidaire, temps d'échanges et plus encore !
Vous en saurez plus au fil de la semaine sur les réseaux sociaux de Tous Migrants !
Venez nombreux.ses, en famille ou en ami.es ! Partagez au maximum afin de montrer que la société civile soutient les personnes exilé.es et les associations dans le Briançonnais !

Tract hebdo NPA

Contre tous les fachos,

Une candidature anticapitaliste et internationaliste !

Dans un climat politique nauséabond où l’extrême droite hyper-médiatisée impose ses thématiques, y compris à gauche, il est urgent d’imposer un discours anticapitaliste.

Un tapis rouge aux idées d’extrême droite

Racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme… difficile d’échapper au matraquage médiatique qui continue de propulser le presque candidat Zemmour. Mais si l’extrême droite se sent pousser des ailes, c’est que le climat politique lui est favorable. Une partie de ses idées est reprise par le pouvoir. Macron lui a déroulé le tapis rouge car il a intérêt sur le plan électoral à ce que l’extrême droite incarne l’opposition à sa politique pour l’agiter comme un épouvantail au second tour et pouvoir l’emporter.

Macron a ancré les thématiques les plus réactionnaires dans le paysage politique, à coups de détournement de la laïcité, de loi « séparatisme », de loi « sécurité globale »... Pour mater les résistances sociales, comme le mouvement des Gilets jaunes, il a renforcé l’appareil répressif et réduit les libertés dans une logique dangereuse propice à une dérive autoritaire et au fascisme. Les tribunes de militaires, les manifestations de policiers (avec le soutien d’une partie de la gauche) sont autant de signes annonciateurs de cette dérive mortelle.

Zemmour-Le Pen, des candidats au service du capitalisme

Marine Le Pen avait déjà usurpé le slogan, c’est maintenant Zemmour qui se prétend le candidat « antisystème ».

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