30/03/2020
Tract hebdo
Coronavirus : un gouvernement incompétent, des mesures anticapitalistes à prendre de toute urgence
Édouard Philippe a osé déclarer samedi soir qu’« il ne laissera
personne dire qu’il y a eu du retard dans les décisions ». Une
illustration de plus de la pitoyable et mortifère politique du
gouvernement. Mais, à force de mensonges, de déclarations
contradictoires, la population est devenue de moins en moins encline
à croire les messages gouvernementaux.
Pouvoir incompétent
Après avoir nié la gravité voire l’existence de la pandémie, le
gouvernement a retardé la mise en place de mesures qui devenaient de plus en plus urgentes.
Sous la pression d’une partie d’un patronat voulant préserver le plus longtemps possible
l’activité économique, le gouvernement a fait perdre de précieuses semaines à la lutte contre la
pandémie. Et, pendant ce temps, le président allait au théâtre...
Coronavirus : un gouvernement incompétent, des mesures anticapitalistes à prendre de toute urgence
Édouard Philippe a osé déclarer samedi soir qu’« il ne laissera
personne dire qu’il y a eu du retard dans les décisions ». Une
illustration de plus de la pitoyable et mortifère politique du
gouvernement. Mais, à force de mensonges, de déclarations
contradictoires, la population est devenue de moins en moins encline
à croire les messages gouvernementaux.
Pouvoir incompétent
Après avoir nié la gravité voire l’existence de la pandémie, le
gouvernement a retardé la mise en place de mesures qui devenaient de
plus en plus urgentes. Sous la pression d’une partie d’un patronat voulant préserver le plus
longtemps possible l’activité économique, le gouvernement a fait perdre de précieuses semaines
à la lutte contre la pandémie. Et, pendant ce temps, le président allait au théâtre...
Le 12 mars au soir, Macron annonçait la fermeture les établissements scolaires, critiquée le midi
même par le ministre de l’Éducation nationale. Il présentait surtout des mesures pour soutenir
l’activité économique, mais rien d’autre qu’une « héroïsation » des personnels de l’hôpital
public, tout en maintenant le premier tour des élections municipales. Quelques jours plus tard,
reconnaissant la gravité de la situation, il réprimait les comportements jugés « irresponsables ».
Le samedi suivant, alors qu’un conseil des ministres était convoqué pour prendre des mesures
contre la pandémie... il s’en sert pour accélérer la procédure de vote de la contre-réforme des
retraites, sans avancer de mesures concrètes pour fournir les moyens humains et matériels
indispensables pour affronter la pandémie !
Des mesures contre les travailleurs, peu pour la santé
Après des semaines à mentir, à nier l’évidence, Macron et Véran se présentent aujourd’hui en
sauveurs suprêmes, commandant masques, gel hydroalcoolique, respirateurs, etc. après en avoir
organisé la pénurie et retardé les commandes et fabrications. Tout cela en se gargarisant de
l’ouverture de lits dans les hôpitaux qu’eux et leurs prédécesseurs ont fermés par dizaines de
milliers !
Ils se gardent de prendre des mesures radicales comme l’arrêt de toute activité non liée aux soins
des malades et aux besoins essentiels de la population. Pas question non plus d’imposer une
protection efficace des salariéEs exerçant dans le cadre d’activités indispensables. La ministre du
Travail préfère empêcher les travailleurEs de faire usage de leur droit de retrait et faire pression
sur les inspecteurs du travail pour qu’ils se contentent de conseiller les employeurs. Plutôt que
d’imposer des embauches, ils préfèrent allonger le temps de travail, réduire les temps de repos,
imposer des prises de congés pendant le temps du confinement...
Imposer les réponses aux besoins essentiels
Les mesures radicales indispensables sont connue et restent à prendre : dépister massivement,
arrêter les activités non indispensables, fournir du matériel, soigner.
Pour cela, il faut restructurer la production afin de fournir le plus rapidement possible masques,
produits et matériels pour tester la population, appareils respiratoires. Réquisitionner tous les
secteurs privatisés dans la santé : hôpitaux, cliniques, centres médicaux, Ehpad, industrie
pharmaceutique... Embaucher massivement sous statut dans la santé, y réduire le temps de travail
et y revaloriser les salaires. Interdire les licenciements, y compris des précaires. Réduire au
maximum le nombre des prisonnierEs. Ouvrir les centres de rétention. Arrêter les procédures
d’expulsion et réquisitionner les logements nécessaires pour faire cesser la précarité dans
l’habitat.
Nous n’avons aucune d’illusion. Ce n’est pas ce gouvernement, responsable après tant d’autres
de l’affaiblissement de notre système de santé, qui prendra ces mesures. Nous devrons les
imposer par nos mobilisations, avec l’objectif d’un indispensable changement radical de société
pour répondre à la satisfaction des besoins essentiels.
Le lundi 30 mars 2020
21:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
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