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13/12/2017

Tract hebdo

Trump, Netanyahou : Jérusalem n’est pas à vous !

logo npa rouge .jpgDonald Trump a décidé de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, et d’y déménager l’ambassade des États-Unis, jusqu’alors située à Tel Aviv. Une décision hautement symbolique, un encouragement adressé à Israël et à sa politique coloniale.

Rupture symbolique avec Clinton et Obama ? Volonté de satisfaire la très sioniste droite chrétienne évangélique ? Contre-feu allumé suite à l’inculpation de Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale, dans « l’affaire russe » ? Il y a du vrai dans chacune de ces explications. Mais c’est aussi la vision du monde selon Trump : ­indépendamment des conséquences, il décide tout seul, y compris contre ses alliés et ses conseillers. Une vision mystique de la politique qui se double de son habitude de golden boy et de sa posture anti-establishment, d’un mépris pour le réalisme qui prédominait dans la diplomatie US, qu’il assimile à de l’indécision et donc à de la lâcheté.

Jérusal

Trump, Netanyahou : Jérusalem n’est pas à vous !

Donald Trump a décidé de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, et d’y déménager l’ambassade des États-Unis, jusqu’alors située à Tel Aviv. Une décision hautement symbolique, un encouragement adressé à Israël et à sa politique coloniale.


Trump, Netanyahou : Jérusalem n’est pas à vous !

logo npa rouge .jpgDonald Trump a décidé de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, et d’y déménager l’ambassade des États-Unis, jusqu’alors située à Tel Aviv. Une décision hautement symbolique, un encouragement adressé à Israël et à sa politique coloniale.

Rupture symbolique avec Clinton et Obama ? Volonté de satisfaire la très sioniste droite chrétienne évangélique ? Contre-feu allumé suite à l’inculpation de Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale, dans « l’affaire russe » ? Il y a du vrai dans chacune de ces explications. Mais c’est aussi la vision du monde selon Trump : ­indépendamment des conséquences, il décide tout seul, y compris contre ses alliés et ses conseillers. Une vision mystique de la politique qui se double de son habitude de golden boy et de sa posture anti-establishment, d’un mépris pour le réalisme qui prédominait dans la diplomatie US, qu’il assimile à de l’indécision et donc à de la lâcheté.

Jérusal

Trump, Netanyahou : Jérusalem n’est pas à vous !

Donald Trump a décidé de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, et d’y déménager l’ambassade des États-Unis, jusqu’alors située à Tel Aviv. Une décision hautement symbolique, un encouragement adressé à Israël et à sa politique coloniale.

Rupture symbolique avec Clinton et Obama ? Volonté de satisfaire la très sioniste droite chrétienne évangélique ? Contre-feu allumé suite à l’inculpation de Michael Flynn, son ancien conseiller à la sécurité nationale, dans « l’affaire russe » ? Il y a du vrai dans chacune de ces explications. Mais c’est aussi la vision du monde selon Trump : ­indépendamment des conséquences, il décide tout seul, y compris contre ses alliés et ses conseillers. Une vision mystique de la politique qui se double de son habitude de golden boy et de sa posture anti-establishment, d’un mépris pour le réalisme qui prédominait dans la diplomatie US, qu’il assimile à de l’indécision et donc à de la lâcheté.

Jérusalem occupée, Jérusalem colonisée 

La décision de Trump ne va pas bouleverser la situation sur le terrain. Jérusalem est en effet déjà occupée par Israël n’a jamais respecté le droit international. En 1968, soit un an après la conquête de la partie orientale de la ville, la résolution 252 de l’ONU exigeait d’Israël de « s’abstenir immédiatement de toutes nouvelles actions qui tendent à modifier le statut de Jérusalem ». En 1980, suite à l’annexion « officielle » de Jérusalem-Est, la résolution 476, de cette même ONU, évoquait « une violation du droit international ».

Cela n’a pas empêché Israël de mettre en œuvre sa politique coloniale. Les colonies se sont développées à grande vitesse (plus de 200 000 colons aujourd’hui) tandis que les PalestinienEs recevaient les permis de construire au compte-gouttes. Plus de 80 000 d’entre eux (sur 300 000) vivent aujourd’hui dans des logements qu’Israël juge « illégaux » et sont sous la menace d’un ordre de démolition.

Un encouragement pour Israël

Les discours sur la « mort du processus de paix » sont hypocrites, car il n’y a jamais eu de processus de paix ! Mais la satisfaction cynique des responsables israéliens et de leurs soutiens montre qu’ils se sentent confortés dans leur impunité, à l’instar de ceux qui demandent à Macron de suivre Trump… comme le Crif, une organisation pro-Israël qui, s’est cru une fois de plus autorisé à parler « au nom des juifs de France ». Un Macron dont les pathétiques déclarations, lorsqu’il a reçu Netanyahou le 10 décembre, « invitant » le Premier ministre israélien à faire « des gestes courageux envers les Palestiniens », ne risquent pas de changer quoi que ce soit.

Rompre l’isolement des PalestinienEs

Israël va accentuer encore un peu plus son emprise sur Jérusalem et les autres territoires palestiniens. Les PalestinienEs ont conscience de la dégradation du rapport de forces et qu’ils ne peuvent compter sur un soutien de la part des États arabes qui privilégient un rapprochement avec Israël et les États-Unis.

Les PalestinienEs sont isolés : l’urgence est donc à la solidarité, à la construction de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël. Il faut aussi revendiquer la libération de Salah Hamouri, militant franco-palestinien emprisonné pour ses activités politiques.

em occupée, Jérusalem colonisée 

La décision de Trump ne va pas bouleverser la situation sur le terrain. Jérusalem est en effet déjà occupée par Israël n’a jamais respecté le droit international. En 1968, soit un an après la conquête de la partie orientale de la ville, la résolution 252 de l’ONU exigeait d’Israël de « s’abstenir immédiatement de toutes nouvelles actions qui tendent à modifier le statut de Jérusalem ». En 1980, suite à l’annexion « officielle » de Jérusalem-Est, la résolution 476, de cette même ONU, évoquait « une violation du droit international ».

Cela n’a pas empêché Israël de mettre en œuvre sa politique coloniale. Les colonies se sont développées à grande vitesse (plus de 200 000 colons aujourd’hui) tandis que les PalestinienEs recevaient les permis de construire au compte-gouttes. Plus de 80 000 d’entre eux (sur 300 000) vivent aujourd’hui dans des logements qu’Israël juge « illégaux » et sont sous la menace d’un ordre de démolition.

Un encouragement pour Israël

Les discours sur la « mort du processus de paix » sont hypocrites, car il n’y a jamais eu de processus de paix ! Mais la satisfaction cynique des responsables israéliens et de leurs soutiens montre qu’ils se sentent confortés dans leur impunité, à l’instar de ceux qui demandent à Macron de suivre Trump… comme le Crif, une organisation pro-Israël qui, s’est cru une fois de plus autorisé à parler « au nom des juifs de France ». Un Macron dont les pathétiques déclarations, lorsqu’il a reçu Netanyahou le 10 décembre, « invitant » le Premier ministre israélien à faire « des gestes courageux envers les Palestiniens », ne risquent pas de changer quoi que ce soit.

Rompre l’isolement des PalestinienEs

Israël va accentuer encore un peu plus son emprise sur Jérusalem et les autres territoires palestiniens. Les PalestinienEs ont conscience de la dégradation du rapport de forces et qu’ils ne peuvent compter sur un soutien de la part des États arabes qui privilégient un rapprochement avec Israël et les États-Unis.

Les PalestinienEs sont isolés : l’urgence est donc à la solidarité, à la construction de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël. Il faut aussi revendiquer la libération de Salah Hamouri, militant franco-palestinien emprisonné pour ses activités politiques.

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