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04/07/2012

Tract Hebdomadaire NPA

Derrière les faux-semblants d’Ayrault-Hollande

logo npa rouge .jpgL’austérité de gauche…

Mardi, à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a tenu son discours de politique générale, un discours en trompe-l’œil qui tente de donner le change en multipliant les mots creux et les grandes phrases. Le Premier ministre marchant dans les pas de Hollande n'a cessé de répéter en bon Tartuffe qu'il refusait l'austérité alors que toute sa politique vise, selon ses propres mots, au redressement budgétaire pour mettre fin aux déficits. Tout en parlant d’autre chose, il met en musique, au nom du « réalisme de gauche», le pacte budgétaire de Merkosy, l'austérité imposée à tous les peuples.

Ayrault-Hollande se soumettent au pacte budgétaire


Derrière les faux-semblants d’Ayrault-Hollande

logo npa rouge .jpgL’austérité de gauche…

Mardi, à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault a tenu son discours de politique générale, un discours en trompe-l’œil qui tente de donner le change en multipliant les mots creux et les grandes phrases. Le Premier ministre marchant dans les pas de Hollande n'a cessé de répéter en bon Tartuffe qu'il refusait l'austérité alors que toute sa politique vise, selon ses propres mots, au redressement budgétaire pour mettre fin aux déficits. Tout en parlant d’autre chose, il met en musique, au nom du « réalisme de gauche», le pacte budgétaire de Merkosy, l'austérité imposée à tous les peuples.

Ayrault-Hollande se soumettent au pacte budgétaire

Lors du dernier sommet européen, les 28 et 29 juin, Hollande a en effet accepté le pacte budgétaire mis en place par Merkel et Sarkozy en lui associant un « pacte de croissance » qui consiste à injecter 120 milliards d’euros dans l’économie, c’est à dire de nouvelles subventions au grand patronat. Ayrault a justifié cette politique en se gardant bien d’en expliquer les conséquences, de nouvelles coupes dans les budgets de la fonction publique, de nouvelles attaques.

La veille du discours du Premier ministre, le président de la Cour des comptes, le socialiste Didier Migaud, avait rendu publiques les conclusions de son rapport sur l'audit des finances publiques demandé par Hollande. D'ici à la fin 2012, l'Etat devra trouver entre 7,5 et 8 milliards d'économies supplémentaires et 33 milliards voire 40 en 2013. C’est bien là le fond de ce que sera la politique du gouvernement même si Ayrault gagne du temps à la veille du sommet social de la semaine prochaine.

L’offensive annoncée contre les services publics

Certes, Ayrault a fait le geste de revenir sur certaines mesures les plus injustes de Sarkozy, sa réforme fiscale devrait épargner un peu moins les plus riches. Ces quelques mesures ne peuvent masquer l'essentiel, une attaque sans précédent contre les services publics qu’il a lui-même déjà annoncée dans une lettre à ses ministres. Les effectifs de la fonction publique vont baisser, la Cour des comptes annonce une baisse de 2,5 % par an. Ce seront bientôt deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite qui ne seront pas remplacés, le tout accompagné d'un probable gel des salaires.

Ayrault s’est bien gardé de dire la brutale vérité mais en plaçant au centre de la politique de son gouvernement «  la maitrise des dépenses publiques » ce sont bien ces nouvelles attaques qu’il prépare. C’est le choix qu’a fait Hollande en acceptant le pacte budgétaire, se plier aux exigences des marchés, des banques. Loin de créer la croissance une telle politique conduit à la récession, à l'aggravation du chômage. Il faut y mettre un coup d'arrêt.

Pas d'abstention contre l'austérité !

Les députés du Front de gauche se sont abstenus dans le vote de confiance qui a suivi le discours du Premier ministre, « une abstention constructive » disent-ils. Ils jouent ainsi un jeu de dupes en prenant pour argent comptant les propos doucereux d’Ayrault. On ne peut pas s’abstenir devant une politique qui vise à faire payer la dette aux travailleurs et à la population. L'heure est à la préparation de la riposte en construisant une opposition de gauche au gouvernement.

 

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