Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/04/2012

nucleaire : accident à Penly

Notre communiqué de presse

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 937 associations et de 56 000 personnes agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/


Communiqué de presse du 6 avril 2012

Grave incident à Penly : des affirmations lénifiantes d'EDF et de l'ASN


Jeudi 5 avril, deux départs de feu ont eu lieu sur une pompe du circuit primaire du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime).

Les dommages causés par l'incident ont endommagé l'étanchéité du circuit primaire et provoqué une fuite d'eau radioactive. Il a donc fallu injecter du liquide de refroidissement pour compenser la fuite. Le réacteur est en cours de mise à l'arrêt à froid, sans qu'il soit possible de déterminer si l'arrêt d'urgence engagé est dû à l'incendie ou à la fuite.


Un nouvel incident grave vient de toucher l'industrie nucléaire française.
Mobilisons-nous de plus belle !



Bonjour à toutes et tous,

Vous en avez probablement entendu parler, un incident grave s'est produit hier sur le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime). Cet incident apporte une preuve supplémentaire, s'il en était besoin, que la sûreté du parc nucléaire français est défaillante, en dépit des affirmations de l'industrie, du gouvernement et des partis dominants.

À quelques semaines des élections présidentielles, ce nouvel incident devrait, en toute logique, mener les candidats partisans du nucléaire à ouvrir
enfin les yeux et revoir leur position. Mais nous le savons, cela ne sera pas suffisant et un revirement ne pourra avoir lieu que face à la pression populaire.

Face à ce nouveau scandale qui va nécessairement relancer le thème du nucléaire dans la campagne, nous vous invitons à agir de plus belle pour faire pression sur les candidats.

 

 

 

 

 

 


 

Notre communiqué de presse

 


 

 

 

 

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 937 associations et de 56 000 personnes agréée pour la protection de l'environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/


Communiqué de presse du 6 avril 2012

Grave incident à Penly : des affirmations lénifiantes d'EDF et de l'ASN


Jeudi 5 avril, deux départs de feu ont eu lieu sur une pompe du circuit primaire du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime).

Les dommages causés par l'incident ont endommagé l'étanchéité du circuit primaire et provoqué une fuite d'eau radioactive. Il a donc fallu injecter du liquide de refroidissement pour compenser la fuite. Le réacteur est en cours de mise à l'arrêt à froid, sans qu'il soit possible de déterminer si l'arrêt d'urgence engagé est dû à l'incendie ou à la fuite.

EDF a d'abord évoqué un dégagement de fumée sans feu, tandis que pour l'Autorité de sureté nucléaire (ASN), le départ d'incendie est lié à "deux petites flaques d'huile" ;
cette propension systématique à minimiser les défaillances ne laisse pas d'inquiéter.

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", les affirmations lénifiantes d'EDF et de l'ASN visent une fois de plus à dissimuler aux Français les défauts de sûreté préoccupants et récurrents du parc nucléaire hexagonal.

Une fuite du circuit primaire représente une défaillance extrêmement grave, à double titre.


Tout d'abord, parce que c'est ce circuit qui est censé assurer le refroidissement constant du réacteur, faute de quoi celui-ci pourrait s'emballer. Or cette défaillance d'une des pompes du circuit primaire conduit à une perturbation du refroidissement dont les conséquences pourraient être graves : dans ces conditions il pourrait en effet se produire un déséquilibre brutal de la réaction en chaîne au sein des différentes parties du cœur, pouvant entraîner une dégradation de sa structure.

Par ailleurs, une fuite de liquide du circuit primaire, chargé en radionucléides provenant de l'usure des éléments de combustible, représente une menace potentielle pour l'environnement, ainsi que pour les travailleurs de la centrale et les pompiers amenés à intervenir sur ce réacteur.

La série noire continue


Le jour même, un des réacteurs de Saint-Laurent-des-Eaux a subi un arrêt d'urgence, concomitant à un "léger dégagement de fumée". Quelques semaines auparavant, c'était la centrale de Cattenom qui cumulait les arrêts, pour des raisons inconnues.


Alors même que l'ensemble des centrales est censé avoir passé, selon EDF, l'épreuve des "stress tests" avec succès et avoir reçu le blanc-seing de l'ASN, cet incident apporte une preuve supplémentaire, s'il en était besoin, que
la sûreté du parc nucléaire français est défaillante, en dépit des affirmations de l'industrie et du gouvernement.

Ce grave incident survient sur un réacteur qui a été mis en service en 1992 et qui n'en est donc qu'au deux tiers de sa vie programmée à la conception (30 ans) : ceci renforce notre détermination à exiger une sortie en urgence du nucléaire.

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", il est indispensable que toute la lumière soit faite sur ces graves incidents, ainsi que sur l'exposition des travailleurs et des pompiers à la radioactivité.

À
quelques semaines des élections présidentielles, ce nouvel incident devrait, en toute logique, mener les candidats partisans du nucléaire à enfin ouvrir les yeux et revoir leur position. Mais en sont-ils capables ?

=> Voir également notre analyse complémentaire sur le site : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Incident-a-la-centra...

Commentaires

La seule solution, c'est de fermer au plus vite tous ces réacteurs nucléaires. Et ils sont nombreux comme on le voit en détail ici >
http://energeia.voila.net/nucle/france_58_reacteurs.htm

Un tiers, ceux qui ont déjà dépassé leur âge limite de 30 ans, peuvent être remplacés par des énergies renouvelables qui se complètes : éolien, solaire, biogaz, biomasse, énergies marines ... et cela en 2025.

Mais ce n'est qu'un début vers l'élimination totale du nucléaire.

Écrit par : Bernard | 07/04/2012

Les commentaires sont fermés.