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20/03/2010

Le 23 mars et après on continue

78986_Manifestation-pour-la-defense-des-retraites-le-29-mars-2008-a-Bordeaux.jpgAprès le 23 mars : Amplifions les luttes !

 

Le gouvernement vient de prendre une claque électorale et c'est une bonne nouvelle. Mais il prétend, soutenu par le Medef, continuer sa politique antisociale et réactionnaire contre nos emplois, nos services publics, nos salaires et nous imposer la destruction de nos retraites. Sur ce sujet, Sarkozy parle de concertation. Il n’y a rien à discuter avec ce gouvernement qui, sous prétexte de « sauver les retraites » ment sur le « choc démographique » et l'insupportable « trou de la Sécurité sociale » pour mieux nous faire avaler l’allongement de la durée des cotisations, la diminution du niveau des pension et le report de l’âge de la retraite à plus de 60 ans. Mais, l’insupportable c’est le million de retraités sous le seuil de pauvreté et la moitié qui survit avec une pension inférieure à 1000 euros. L’insupportable, c’est les trois-quarts des femmes qui ne touchent que le minimum vieillesse, avec des pensions inférieures à 40% à celles des hommes. L'urgence, quand il y a 5 millions de chômeurs, n'est pas de faire travailler plus longtemps mais, au contraire, de permettre à tous et toutes de travailler. En partageant les richesses, il est possible de partir à la retraite à 60 ans maximum, à taux plein et à 1500 euros minimum!

 

Pas résignés


 

 

78986_Manifestation-pour-la-defense-des-retraites-le-29-mars-2008-a-Bordeaux.jpgAprès le 23 mars : Amplifions les luttes !

 

Le gouvernement vient de prendre une claque électorale et c'est une bonne nouvelle. Mais il prétend, soutenu par le Medef, continuer sa politique antisociale et réactionnaire contre nos emplois, nos services publics, nos salaires et nous imposer la destruction de nos retraites. Sur ce sujet, Sarkozy parle de concertation. Il n’y a rien à discuter avec ce gouvernement qui, sous prétexte de « sauver les retraites » ment sur le « choc démographique » et l'insupportable « trou de la Sécurité sociale » pour mieux nous faire avaler l’allongement de la durée des cotisations, la diminution du niveau des pension et le report de l’âge de la retraite à plus de 60 ans. Mais, l’insupportable c’est le million de retraités sous le seuil de pauvreté et la moitié qui survit avec une pension inférieure à 1000 euros. L’insupportable, c’est les trois-quarts des femmes qui ne touchent que le minimum vieillesse, avec des pensions inférieures à 40% à celles des hommes. L'urgence, quand il y a 5 millions de chômeurs, n'est pas de faire travailler plus longtemps mais, au contraire, de permettre à tous et toutes de travailler. En partageant les richesses, il est possible de partir à la retraite à 60 ans maximum, à taux plein et à 1500 euros minimum!

 

Pas résignés

 

Face à cette politique, les salariés du privé comme du public montrent depuis des semaines qu'ils ne sont pas résignés. Les luttes reviennent sur le devant de la scène. L'exaspération est grande contre la politique du gouvernement et celle du Medef qui n'ont qu'un seul objectif : nous faire payer leur crise pour maintenir leurs richesses et un taux de profit acceptable par les actionnaires. Que ce soit dans les hôpitaux publics, les crèches municipales, l'éducation nationale, la justice contre les suppressions d'emplois, le manque d'effectifs et les réorganisations en tout genre mettant à mal les derniers services publics, la colère est bien d'actualité. Colère aussi présente dans de nombreuses entreprises privées où les travailleurs se mettent en grève pour leurs salaires, contre les licenciements ou fermetures de boîtes comme à Total où les salariés refusent la fermeture de la raffinerie de Dunkerque alors que ce groupe pollueur vient d'annoncer 8 milliards de profits.

 

Arrêter ce gouvernement

 

Alors, c'est vrai, ces luttes sont souvent isolées, mêmes si elles recueillent la plupart du temps un large soutien de l'opinion. Il y a urgence à aider, à soutenir, à développer de façon la plus unitaire possible ces résistances et de les faire converger. Il y a urgence pour une riposte généralisée, seule capable de faire reculer ce gouvernement et le patronat. Le 23 mars prochain, journée de grève et de manifestations contre les licenciements, la réforme des retraites et pour les salaires, doit être la première étape pour ce mouvement d'ensemble! Mais cette journée ne suffira pas! Comme pour le Contrat Premier Embauche (CPE), il y a quelques années, seule une mobilisation, large, prolongée, déterminée peut obliger la droite à remballer sa politique. Organisons là, tous ensemble !

Commentaires

Coucou ! Tu es le même administrateur qu'il y a 3 ans ? Tu m'as écrit ? J'ai jeté un coup d'oeil sur ton mail, ayant un RV, je suis partie, pensant le lire ensuite et je ne l'ai plus trouvé après (à la corbeille par mégarde ?). Si c'est toi, merci de m'écrire à nouveau pour me dire ce que tu avais à dire

pardon et cordialement, eva

Écrit par : eva R-sistons | 20/03/2010

Bonjour,
l'administrateur n'est actuellement plus le même, à l'inverse je me souviens avoir eu quelques echanges notamment concernant le groupe Bilderberg si ma mémoire est bonne.

salutations militantes

Écrit par : jojo | 21/03/2010

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