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31/10/2018

Tract hebdo

Brésil : attention danger !

npa rouge et noir.jpgJair Bolsonaro a été élu dimanche avec une confortable avance de 55,2 % des voix. Ce crypto-facho, nostalgique de la période de la dictature, adepte des déclarations les plus réactionnaires et des méthodes les plus autoritaires, a pu profiter d’un alignement néfaste des planètes...

Un ex-militaire d’extrême droite au pouvoir

Comment en est-on arrivé là ? Sur fond d’affaires de corruption, après la destitution de la présidente Dilma Roussef et la mise à l’écart de son prédécesseur Lula (mis ensuite en prison), dans un contexte de crise profonde du régime et de coup d’État institutionnel, Bolsonaro a su canaliser une très grande partie du sentiment anti-PT (le parti de gauche au pouvoir pendant 13 ans) et du rejet de la corruption et de la violence sociale très fortes au Brésil.

Capitaine de l’armée pendant la dictature, Bolsonaro n’a jamais caché ni sa nostalgie de la dictature militaire qui a dirigé le pays de 1964 à 1985, ni ses liens avec l’armée. Ses déclarations agressives contre les militants de gauche (qui devront choisir « entre la prison ou l'exil »...), et ses paroles haineuses racistes, sexistes et homophobes, ont encouragé ses partisans à passer à l’acte durant toute la campagne, avec une vague d’agressions perpétrés par ses électeurs, en particulier dans l’entre-deux-tours.

Un ultralibéral autoritaire au service de la Maison Blanche

Grands patrons, police, armée, évangélistes et croyants fanatisés… ont poussé à son élection.

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